Sur les travaux sur le Tacot
Des articles sur les travaux qui ont été effectués les mercredi sur le Tacot, par Laurent Dubourg
Articles sur les travaux sur la locomotive
- On peaufine les moindres détails (26 avril)
- On peint et on perce encore (25 avril)
- On peaufine les détails (25 avril)
- Elle fume (18 avril 2024)
- Elle est parfaite (7 avril 2024)
- C’est fait, elle est posée (7 avril 2024)
- Préparation du départ (7 avril 2024)
- Cela se rapproche …. (28 mars 2024)
- L’entre deux (22 mars 2024)
- Crapiaux et Tacot, tout simplement (14 mars 2024)
- Jour de la sardine à l’huile et du Tacot (25 février 2024)
- Un rail de fixé sur le chemin du Tacot (22 février 2024)
- Un court lundi du mois de février (20 février 2024)
- Un pont entre le passé et le présent (16 février 2024)
- En ce jour du mois de février (12 février 2024)
- Une journée et demie (11 février 2024)
- Une cheminée récalcitrante (2 février 2024)
- Une journée sous le signe du béton (30 janvier 2024)
- Fondation de béton (29 janvier 2024)
- Sous le signe du plasma ! (26 janvier 2024)
- Tout dire sans rien montrer (24 janvier 2024)
- On continue à travailler la tôle (23 janvier 2024)
- La découpe du métal, une histoire d’hommes (23 janvier 2024)
- Cela prends corps (19 janvier 2024)
- Une folie de plus …. (18 janvier 2024)
Articles sur la voie du Tacot
- A la vitesse d’un tracteur (12 mai 2024)
- Ils sont toujours sur le chemin (2 mai 2024)
- Un après-midi qui appelle à être sur les chemins (14 avril 2024)
- Une journée multiservices (12 avril 2024)
- Une pieuvre sur le chemin du Tacot (7 mars 2024)
- Le chemin du Tacot trace sa route (1 mars 2024)
- Le Tacot ce n’est pas tout (27 fevrier 2024)
- Les chemins d’Ouroux sont entretenus (6 janvier 2024)
- Une matinée dans la brume du Morvan (16 decembre 2023)
- Des idées et des idées pour le chemin du Tacot (10 decembre 2023)
- La voie du Tacot a un agent voyer (4 decembre 2023)
- Une grande étape a été franchie pour la ligne du Tacot (25 novembre 2023)
- La voie du Tacot et biens communs : même démarche (8 novembre 2023)
- Accéder au Chalaux de la voie du Tacot par une volée de marches (7 novembre 2023)
- Une journée particulière dans la création d’un escalier dans le Morvan (29 octobre 2023)
- Le chemin du Tacot continue de s’améliorer (20 octobre 2023)
- Le chemin du Tacot se finalise (11 octobre 2023)
- Des géants sur le chemin du Tacot (20 juin 2023)
On peaufine les moindres détails
Nous sommes à quelques heures de l’inauguration du chemin du Tacot et nous en sommes à peaufiner les détails mettant en valeur la reproduction de la locomotive du Tacot.
En ce 26 avril 2024, le temps étant de la partie, nos quatre tacoteurs ont installé le moteur, tout du moins sa reproduction, à l’avant des trois roues. Et même si la peinture qui lui avait été appliquée il y a deux jours, elle collait encore. Pas grave, ils sont courageux et n’hésitent pas comme on va le voir, à s’allonger au sol, pour serrer des boulons.
La suite comme d’habitude par le biais de quelques photographies.
Voilà ce qui reste d’une partie des matériaux ayant servi à construire la reproduction de la locomotive du Tacot.
Avant de partir sur le pont / tunnel , on prépare les différents outils qui serviront à la fixation de la représentation du moteur. On le voit ici peint en marron.
Un affichage provisoire est installé pour le jour de l’inauguration du chemin du Tacot.
Jean-Jacques a marqué de couleur jaune tous les poteaux tel que celui-ci de couleur jaune, afin d’être bien visible. Un code QR spécifique à chaque section est de plus apposé avec au-dessus le numéro de celle-ci.
Les trois roues sans la représentation du moteur avant les travaux.
Préparation du foyer qui demain sera opérationnel .
On modifie la taille de certains trous après avoir démonté la bielle principale.
Pendant ce temps, Michel l’agent voyer du chemin du Tacot en compagnie de Jean-Jacques, pose un de la rubalise dans le but de sécuriser l’espace autour de la reproduction du Tacot.
Oui, à quelques heures de l’inauguration, on meule encore quelques pièces.
Non, Jean-Paul ne se repose pas. Bien au contraire il est en train de fixer un boulon qui va tenir la représentation du moteur.
Et voilà le travail !!!
Dernières vérifications des différents boulons et autres pièces mobiles.
Jean-Paul fixe un outil dans la cabine de conduite qui comme les robinets, n’est là que pour la décoration.
Le train est prêt à partir maintenant. Florence et Jacqueline vous disent au-revoir.
Voilà, il nous reste à vous raconter prochainement cette journée d’inauguration du chemin du Tacot.
A suivre….-> Retrouvez l’inauguration du chemin du Tacot ainsi que de la locomotive en cliquant sur le lien suivant : https://www.cheminsdouroux.fr/evenements-precedents/
On peint et on perce encore
Ce mercredi 24 avril 2024, les tacoteurs étaient de nouveau présents à l’atelier Coeuzon-Corpet. L’un des derniers rendez-vous en ce lieu, avant l’inauguration de la reproduction du Tacot. On a donc pris le temps de ranger certaines pièces de métal, nous ayant permis de fabriquer cette reproduction du Tacot.
Mais auparavant Eugénie et Elodie, sont venus une bonne partie de la matinée afin de cadrer mais surtout revoir le tempo de la journée du 27 avril, jour de l’inauguration du chemin du Tacot.
Que dire de plus ? Seule la météo n’est pour ce qui nous concerne pas contrôlable avec un plan B qui permettra que les discours soient prononcés à l’intérieur de la salle des fêtes d’Ouroux en Morvan. Pour le reste, tout est sous contrôle. Seul questionnement, le nombre de personnes présentes en ce samedi matin 27 avril ! Comme a dit Michel “Tout n’est qu’une question de météo !”. Alors surtout, qu’il ne pleuve pas.
Comme d’habitude, la suite par le biais de quelques photographies…
Michel, avec sa casquette d’agent voyer.
Jean-Paul, qui lui donne la réplique.
Dominique et Marc qui écoutent la discussion.
Et oui, le but de la discussion étant cet ancien bidon d’huile, qui va servir de reproduction du moteur de la locomotive.
“Perce semble dire Jean-Jacques, mais attention à mes doigts.” Cette pièce est celle qui va venir dans le bidon qui lui a subi quelques changements.
L’extérieur étant passé au papier de verre pour lui enlever son vernis, une trappe a été faite afin de glisser justement la pièce qui viendra le renforcer.
Et après avoir été peint, le voilà suspendu auprès du poêle à charbon de l’atelier Coeuzon/Corpet, afin de sécher.
Pendant ce temps, Jean-Jacques prépare les panneaux qui vont servir au balisage pour aller de la salle des fêtes d’Ouroux en Morvan à la gare de Coeuzon.
Comme d’habitude, à suivre….
On peaufine les détails
A quelques jours de l’inauguration du chemin du Tacot, les tacoteurs peaufinent les derniers détails. C’est en général, ceux qui demandent le plus de temps mais également ceux qu’il ne faut pas oublier. Il n’y a pas encore de course contre la montre, bien au contraire, puisque tout est sous contrôle sauf la météo, qui est plutôt changeante.
Comme en ce mardi 23 avril 2024, il est prévu des éclaircies, rendez-vous est pris à 14:00 sur le pont tunnel, pour régler quelques détails. Qui sont comme vous allez le voir assez voyant.
Comme d’habitude, la suite via notre habituelle série de photographies…..
Mais que perce Jean-Jacques, sur la partie avant de la reproduction de la locomotive du Tacot ?
Cette plaque tout simplement qui vient habiller en partie le tablier avant de la citerne.
Pendant ce temps, Michel l’agent voyer, réfléchit à la pose de bielles. Vonbt-elles être comme on le désire ? La suite dans quelques photos.
En tout cas, elles sont bien fixées, mais attention aux doigts.
Et voilà le travail !!! Elle a presque l’air d’une vraie. Ne lui manque que le moteur. Mais de cela nous allons en reparler demain.
A suivre…..
Elle fume …
Elle fume. Qui ? La locomotive bien sûr !!
Voilà, c’est fait. Elle fume. Oui, la reproduction de la locomotive du Tacot fume. De la cheminée est en effet sortie une fumée blanche presque pas visible, mais pourtant bien présente. Ce mercredi 17 avril reste donc une date importante.
Il se sera passé deux ans entre le premier coup de pioche, plutôt de pelle de tracteur pour ouvrir le chemin du Tacot et la mise en feu du foyer de la reproduction de la locomotive du Tacot. En l’espace de deux ans, par le biais de l’association Chemins et Haies d’Ouroux, un nouvel espace est né avec en périphérie un certain nombre de travaux qui, il y a deux ans, auraient semblé presque insurmontables.
Mais sachez le, nous n’avons fait que reprendre un court espace créé en son temps par un habitant d’Ouroux-en-Morvan. Un espace plus exactement une voie ferrée allant de Corbigny à Saulieu créé par Alexis Guétrot, maire de 1888 à 1904 d’Ouroux-en-Morvan.
On peut voir cette plaque posée en 1932 dans la salle du conseil municipal de la mairie d’Ouroux-en-Morvan.
Les travaux ont été à la hauteur de la volonté des hommes qui ont voulu autant proposer un espace de randonnée que de montrer une autre vision du Morvan. Pourtant, jamais, autant ces travaux n’auront été autant critiqué comme ils auront été créateurs d’un mouvement de sympathie. Comme si la réouverture partielle de cet axe traversant le Morvan suscitait toujours autant de passion. Mais de tout cela on ne retiendra qu’une chose : c’est par la clairvoyance et la fermeté d’un homme que le Tacot est né. C’est toujours avec la clairvoyance et la fermeté de quelques hommes que le chemin du Tacot est aujourd’hui présent.
Comme à chaque fois, voici la matinée du 17 avril 2024 en photo.
Après un trop court café, on charge pour une dernière fois la remorque. On espère ne rien oublier. Signalons aussi que Mathijs, le gestionnaire du site, est passé prendre un café. Très rapidement, il a montré les travaux effectués sur le site pour les futurs QR codes qui seront posés sur le chemin du Tacot.
Oui, nous sommes pressés, car la météo n’est pas très clémente et il est prévu de la neige dans l’après-midi.
Sur place, on commence déjà à voir les travaux à effectuer dont la désignation de l’emplacement de la dépose des gravillons servant à boucher les trous.
A peine posé et déjà l’agent voyer met en scène son célèbre pas de deux avec rateau.
Alors là, croyez-moi cela devient sérieux. Même Janis a conscience du moment.
Et voilà le poêle à charbon qui sera le foyer de la reproduction de la locomotive.
Posé dans la pelle du traducteur, il va être porté à hauteur de la cabine.
Hop, bouge pas. C’est bon.
L’agent voyer s’assure maintenant que le transport par les airs n’a pas abîmé le poêle.
On coupe une partie du tuyau qui va venir dans la cheminée.
Jean-Jacques coupe le tuyau.
Michel, agent voyer de son état assure la sécurité de la fermeture de l’avant du foyer.
On fixe l’habillage qui vient au-dessus des roues.
On ouvre le haut de la cheminée avant la première chauffe.
On a mis de l’herbe, un morceau de chiffon et c’est parti. Oui, oui, de la fumée sort de la cheminée. Pas bien visible je l’avoue, mais elle est là.
Et alors que cela fume encore, on fixe une pièce dans la cabine de conduite de la reproduction de la locomotive.
Nous sommes dans la dernière ligne droite avant l’inauguration du 27 avril. Il y a encore pleins de réglages de pièces à effectuer, de trucs et bidules à mettre en place. Comme des bielles aussi. Mais soyez assuré que le 27 avril, tout sera prêt.
A suivre….
Elle est parfaite …
Elle est donc là mais elle n’était pas finie. Il lui manquait quelques parties pour être ce qu’elle sera maintenant et pour de nombreuses années. C’est du moins ce que nous espérons.
Mais avant d’aller plus loin, pour ne pas déroger à notre habitude, voici une recette de saison. Je vous propose en effet la recette de la gelée de fleurs de pissenlit qui est actuellement en train de fleurir.
Ingrédients :
365 fleurs de pissenlits
2 oranges non traitées
1 kilogramme de sucre
2 citrons non traités
1,5 litre d’eau
La préparation :
Cueillez des fleurs de pissenlits bien épanouies
Lavez lesÔtez soigneusement toutes les parties vertes
Faites sécher vos fleurs
Lavez vos oranges et vos citrons sans leur óter la peau, coupez les en dés
Dans une grande marmite portez l’eau à ébullition
Jetez y les fleurs et les fruits
Faites cuire à petit bouillon pendant 1 heure
Filtrez
Passez pour obtenir le maximum de jus
Versez le jus dans une casserole et ajoutez le sucre
Cuisez 45 minutes
Laissez refroidir
Mettez en pots
Couvrez aussitôt
L’information :
Cette gelée est recommandée pour ses vertus curatives, elle soigne les maux de gorge, elle est excellente pour les bronches mais aussi pour les voies respiratoires.
Mais revenons à nos moutons, plus exactement à notre locomotive. Et la voici terminée, ou tout du moins avec sa partie avant qui lui donne un air digne de locomotive. Cela s’est fait le vendredi 5 avril dans l’après-midi et le rédacteur de ses lignes n’a pas pu être présent. Mais le plus important est qu’elle soit là, belle et présentant ses plus beaux atours.
Vu de prêt, elle a de la gueule. Non ? Elle en impose et déjà des habitants d’Ouroux-en-Morvan, ont été l’admirer. Leur avis est unanime, à savoir qu’elle est parfaite.
Vue du pont sur le route de Coeuzon vers Savelot, voilà comment elle sera visible. Là encore, on a l’impression qu’elle ne demande qu’à partir jusqu’à Montsauche.
Vous voulez donner votre avis, vous pouvez nous écrire à l’adresse suivante : cheminsdouroux@gmail.com.
La suite…..
C’est fait, elle est posée
Oui, c’est fait. Elle est posée. Elle, c’est bien sûr la reproduction de la locomotive du Tacot qui est installée sur le pont / tunnel qui enjambe le Chalaux. Et cela se passe le jeudi 4 avril 2024.
Le récit de cette journée, tout du moins cet après-midi en photographie.
Jeudi 4 avril 2024
Elle quitte l’atelier qui aura vu sa construction.
C’est fait,; elle est sortie, et d’un seul coup, elle nous semble bien petite. Mais pourtant si belle.
Tient une locomotive qui passe dans un chemin à Coeuzon, on du se dire lapins et autres animaux des environs.
Pas à dire, elle a de la “gueule” et son passage dans Coeuzon est remarqué.
Après la route, de nouveau un chemin qui va la mener au pont / tunnel.
Est-ce un tracteur qui tire une locomotive ou une locomotive qui pousse un tracteur ?
Michel, agent voyer de la ligne Ouroux-en-Morvan / Montsauche-les-Settons est en cabine.
On discute de nouveau pour savoir si on n’a rien oublié en attendant l’arrivée du camion/grue des établissements Guyot, qui va la positionner sur les trois plots.
Et on attend, on attend et on admire le paysage de la vallée du Chalaux.
Le camion grue étant là, on prépare le transbordement.
La tête en l’air. Prête à affronter le temps et les éléments.
Elle est posée dans le bon sens mais il reste à la positionner exactement là où elle doit être.
Tout cela doit se faire au millimètre. Enfin presque. A l’aide d’une barre à mine.
Quelques ajustements au niveau du tablier arrière et c’est bon.
Elle est posée et il ne reste plus qu’à la fixer.
Après avoir fixé l’échelle, on teste l’accès à la cabine.
On perce de nouveau les traverses qui permettront avec des vis de fixer à celles-ci le corps central de la reproduction de la locomotive.
Bien sûr, tous les outils et autres fournitures sont à disposition.
Cela demande un certain effort croyez-moi.
Mais on y arrive.
Quelques derniers contrôles et voilà c’est fait, elle est fixée. Vous pouvez voir la reproduction de la locomotive sur le pont / tunnel du Chalaux et n’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez.
A suivre….
Préparation du départ
Ce sont deux jours importants pour les tacoteurs du chemin du Tacot. Pensez-donc, la reproduction de la locomotive à l’échelle 1 est sortie de l’atelier où elle a été assemblée pour aller à sa destination finale. Je veux bien sûr parler du pont / tunnel enjambant le Chalaux. Un déplacement avec quelques incertitudes puisque posée sur un plateau et tirée par un tracteur, les aléas de la route peuvent poser soucis. Mais on croise les doigts. Alors, va-t-elle être à la hauteur de ce qu’attendent d’elle ses concepteurs ?
Avant de répondre à ces questions, une recette de la cuisine du Morvan. Je vous propose la rapée Morvandelle.
Ingrédients pour six personnes :
1 kgs de pomme de terre
500 gr. de fromage blanc
3 oeufs
2 cuillerées à soupe d’huile
sel & poivre.
Préparation :
Epluchez vos pommes de terre
Râpez les finement
Essayez les pour ôter l’amidon
Dans un saladier, battez vos oeufs
Incorporez-les au fromage blanc et aux pommes de terre
Salez, poivrez
Confectionnez des galettes
Faites revenir de l’huile dans une poêle
Mettez à dorer vos galettes dans la poêle en les retournant de manière que chaque côté soit également croustillant
Le conseil :
Servez votre râpée avec du jambon cru finement tranché, à l’italienne, ou, si la saison s’y prête, avec une salade d’herbes sauvages ou avec des tétragones crus ou à peine sautés dans une noisette de beurre.
Mercredi 3 avril 2024
Après avoir apprécié cette recette de rapée, nous allons nous intéresser aux journées du 3 et 4 avril 2024. Comme je le disais, la reproduction de la locomotive à quitter l’atelier pour être installée sur le pont / tunnel de Coeuzon.
La suite comme d’habitude par le biais de cette série de photographies.
Tout commence, comme d’habitude par un café et par des pains au chocolat. Cela permet ainsi d’être assuré de partir du bon pied.
Il est à peine 09h00 et déjà la meuleuse est à l’œuvre. Comme on le constate, les bonnes habitudes ne se perdent pas.
Pendant ce temps, on commence à ranger les différents éléments qui auront servi de table de travail. Il faut en effet dégager au maximum l’espace autour de la locomotive afin de la mettre sur un plateau.
Les chaînes qui vont servir pour le soulèvement de la locomotive sont préparées.
C’est presque un pas de deux qui nous est donnée de voir entre Michel et Dominique pour dénouer les maillons des chaînes.
On coupe encore des parties d’une pièce de métal qui servira de décoration à l’intérieur de la cabine.
On soude aussi toujours dans la cabine, le morceau de métal précédemment coupé.
Voilà, le moment est venu. On commence par attacher les crochets des chaînes aux supports fixés sur la partie centrale de la locomotive.
Pour ne pas abîmer la peinture, on pose des couvertures, sous les chaînes en attendant qu’elles soient tendues.
Le crochet central des chaînes n’attend plus qu’à être attaché à celui du tracteur.
Il reste quelques objets à ranger.
Michel, l’agent voyer, se demande bien à quoi va servir ce bout de métal qui reste.
Voilà, elle est prête. Voici enfin la reproduction de la locomotive du Tacot avec toutes les personnes qui ont permis sa construction.
Toutes ? Non, la preuve !
Le tracteur arrive, tirant le plateau qui va recevoir la reproduction de la locomotive.
Déjà la question de savoir comment effectuer cette pose sans que cela pose de soucis.
On décroche le plateau du tracteur.
On installe un crochet sur la partie basse de la pelle du tracteur. Et…..
On lève. Très doucement.
On s’assure que tous les crochets sont bien positionnés.
Voilà, elle quitte ce qui aura été son berceau.
Oui, c’est sur cet espace qu’a été construite la reproduction de la locomotive du Tacot.
On prépare le plateau qui reçoit la reproduction de la locomotive.
Voilà, elle va être posée sans encombre sur le plateau qui va la transporter jusqu’au pont / tunnel.
Sauf qu’il aura fallu couper une vis qui dépassait de dessous la cabine avant de la poser.
Quelques sangles sont posées pour assurer la stabilité de l’ensemble. Et je peux vous dire que tout est vérifié, afin de s’assurer que rien ne versera pendant le transport.
Le midi, un bœuf bourguignon préparé de main de maître par Florence, va assurer le moral des troupes.
L’après-midi des trous sont percés permettant de tenir l’échelle pour accéder à la cabine.
Mais que fait l’agent voyer ? Que nettoie-t-il ? Que prépare-t-il ? On n’en dira pas plus !
Pendant ce temps, Jean-Jacques arrondit les angles d’une pièce de métal.
Toujours ce mercredi 3 avril 2024, on finit de préparer l’espace qui va recevoir la partie principale de la locomotive.
On perce donc des trous qui vont recevoir demain les fixations.
On réfléchit encore, en espérant que les calculs concernant les dimensions sont bons.
Et on finit la journée en s’assurant que tous les boulons sont bien serrés.
La suite…..
Cela se rapproche ….
La date de l’inauguration du chemin du Tacot se rapproche. En effet, dans un mois jour pour jour, à l’heure où est écrit cet article, nous aurons inauguré en grande pompe, le matin même, cet espace entre Ouroux en Morvan et Montsauche les Settons. Passant par Coeuzon, il sera permis ce jour-là de découvrir la reproduction de la locomotive du Tacot. Par sa présence sur le pont-tunnel enjambant le Chalaux elle va faire revivre la belle époque, ou cet espace voyait passer le véritable Tacot. Un transport ou voyageurs, animaux et marchandises étaient réguliers.
Mais avant de continuer, faisons une halte culinaire et tournons-nous vers la recette du civet de chevreuil.
Ingrédients :
800 grammes de poitrine de chevreuil
20 petits oignons
80 grammes de beurre
125 grammes de lardons
125 grammes de champignons
2 cuillerées à soupe de farine
I verre d’eau
1 verre de vin rouge
1 bouquet garni
Sel, poivre
Préparation :
Faites fondre votre beurre dans une sauteuse et quand il chaud, faites-y dorer les lardons.
Quand les lardons sont cuits, retirez-les de la sauteuse et placez les morceaux de poitrine de chevreuil.
Quand ils sont dorés, saupoudrez-les de farine.
Versez l’eau puis le vin.
Ajoutez le sel, le poivre puis le bouquet garni, les lardons et les oignons.
Laissez cuire 1 heure 30.
Nettoyez vos champignons.
Ajoutez-les à votre plat et laissez cuire encore 20 minutes Servez chaud.
On pourra servir ce civet de chevreuil avec un gratin dauphinois accompagné d’une salade verte.
Après le plaisir, l’effort
Après ce moment que j’espère pour vous fort agréable, revenons à ce qui est le point central de notre activité, c’est bien sûr la construction et l’installation de la reproduction de la locomotive du Tacot.
La météo étant en cette semaine sainte, plutôt au froid, les tacoteurs continuent d’effectuer les derniers réglages esthétiques de ce que certains pourront qualifier de maquette en grandeur nature. Mais pas seulement puisque, lors de ce mercredi 27 mars, il sera posé la première partie de celle-ci.
Comme à notre habitude, la suite en photographies.
Tout débute par des discussions, plutôt des échanges d’informations que l’on n’hésite pas à désigner.
On mesure encore et toujours, comme on pose des marqueurs de dimensions.
On coupe, on coupe, on coupe toujours et encore.
On discute encore et toujours.
On coupe la encore pour préparer des cales qui seront employées prochainement lors de la fixation du corps central de la locomotive sur les traverses la supportant.
Et on continue de mesurer, de calculer et de s’assurer que tout va aller comme on l’espère.
Après le déjeuner, on rassemble toutes les pièces et outils qui seront employés pour la pose de …. la suite toujours en photo.
La potence est posée. C’est elle qui va tenir les cinq roues. On remarque que le rail qui a été nettoyé il y a quelques semaines, se voit déjà recouvert de rouille.
Ce qui sera la “table” de travail avec divers outils.
Un groupe électrogène a été amené, mais il va se révéler inopérant, malgré plusieurs essais de fonctionnement.
Jean-Paul recherche la mèche qui va bien et qui permet de percer la cornière au bon endroit.
Un certain effort est demandé pour percer cette tôle qui se veut résistante. Alors on râle un peu.
Enfin c’est percé. Et on est content.
Et voilà le travail. Voici la partie arrière de ce qui sera la reproduction du Tacot.
Quand je vous disais qu’on discute, on discute. Car il s’agit de ne pas se louper.
On ne se loupe pas, puisque déjà les quatres premières roues sont posées.
Derniers coups de marteau et d’utilisation de pince et voici le travail……
Vous avez la première partie de la reproduction du Tacot qui est enfin posée. On dira ce que l’on voudra, mais cela à quand même de la “gueule”, non ? N’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez !
Ah j’oubliais de vous dire, qu’une échelle a été construite pour permettre de monter dans la cabine. Elle n’attend plus qu’un coup de peinture noire.
Voilà, c’est fini pour aujourd’hui, mais comme d’habitude, on vous tiendra au courant dans les prochains jours de l’avancée de la pose de la partie centrale.
L’entre deux
Le printemps est arrivé en ce mercredi 20 mars et bientôt les Pâques à Ouroux-en Morvan. L’occasion d’apprécier un bon repas. Comme nous en avons pris l’habitude, justement voici une recette de cuisine qui devrait vous plaire en cette période de nouvelle saison. Mais, pas d’inquiétude, bien sûr la construction de la reproduction de la locomotive du Tacot est à l’honneur.
Voici donc en hors d’œuvre la recette de la sandre farcie à l’oseille. Les ingrédients pour 4 personnes sont :
1 sandre de 1,5 kilogrammes, (on peut bien sûr remplacer ce poisson par celui d’une autre espèce),
½ litre de vin blanc.
Concernant la farce à l’oseille :
250 gr. d’oseille,
1 cuillère à soupe de beurre,
4 échalotes hachée finement,
6 gr. de chapelure,
sel et poivre.
Préchauffer votre four à 200 C, lavez soigneusement votre oseille sous l’eau courante et coupez les tiges.
Pour préparer votre farce, dans une casserole, mettre du beurre et les échalotes finement coupées et les faire revenir doucement. Mettre les feuilles d’oseille, la chapelure et salez et poivrez à votre convenance.
Laissez cuire quelques minutes. Farcissez votre sandre avec le contenu de la casserole, après que le poisson ait été vidé et nettoyé de ses viscères.
Placer-le dans un plat allant au four et mouillez avec le vin blanc. Laissez au thermostat 7 (210 degrés Celsius environ) pendant environ une demie heure.
Vous pouvez en accompagnement, servir votre sandre avec soit des tagliatelles accompagnées de champignons. N’oubliez pas de mettre du persil légèrement haché dans des soucoupes qui sera servi à volonté par les convives.
Pour revenir aux travaux entrepris par les tacoteurs, tout est tourné aujourd’hui vers la peinture qui doit être appliquée sur la reproduction de la locomotive du Tacot. Il fait enfin beau, alors autant en profiter. On va donc brosser d’abord, dépoussiérer aussi, pour enfin appliquer la couche de peinture qui va rendre attrayantes l’assemblage de ces différentes tôles
Allez, la suite en photo comme d’habitude.
Quand je vous disais qu’on brosse, on brosse les roues.
Il aura fallu des pourparlers intenses entre Jean-Paul et le rédacteur de ces lignes pour qu’enfin il accepte d’être pris en photographie. Ici une couche de peinture est appliquée sur la poutrelle qui va soutenir les roues. On remarquera qu’il n’est pas recouvert de peintures à l’inverse de certaines personnes que je ne nommerais pas ici !!
Ce que vous voyez là, est la petite roue posée sur l’une des roues principales. Elle est entrain d’être recouverte d’une peinture rouge du plus bel effet.
Nous avons même droit à un renfort féminin fort efficace. En tout cas, on barbouille bien 🙂
Même notre agent voyer participe au “badigeonnage” des roues.
Jean-Paul s’est tourné vers la découpe de la tôle, pour …. on n’en dira pas plus.
Mais cela ne s’arrête pas là. Ainsi, le vendredi 22 mars, ils étaient quelques-uns à finir de mettre en couleur la reproduction de la locomotive du Tacot. La preuve …..
Allez, le sommeil est là. On barbouille, on barbouille et la locomotive prend enfin corps. Nous serons heureux de vous la présenter dans quelques semaines.
A suivre…..
Crapiaux et Tacot, tout simplement
Il ne fait pas beau en ce mercredi 13 mars ? Pas grave, la construction de la reproduction de la locomotive du Tacot n’attend que les bonnes volontés. Et il y a en a, comme en cette journée qui s’annonce grisâtre. Alors même, si on l’avait oublié, mais nous avons une locomotive sur le feu, pour employer l’expression des cuisinières quand elles parlent de plat qui cuit et qui n’attend pas.
Comme nous en sommes à nous intéresser à ce qui touche au culinaire, voici une recette de crapiaux aux pommes.
Pour 4 personnes il vous faudra :
- 4 grosses pommes,
- 2 cuillères à soupe de sucre,
- 125 gr. de farine,
- 4 oeufs,
- du vin rouge (la valeur de deux bons verre),
- 1 pincée de sel,
- 50 cl de lait,
- et enfin du beurre pour la cuisson et du miel.
Pour préparer les crapiaux aux pommes, opérer de la manière suivante :
- épluchez vos pommes et évidez-les puis les couper en fines lamelles,
- dans un récipient , verser le vin et deux cuillères à soupes de sucre,
- après voir laissez le sucre se diluer, verser dans le récipient les lamelles de pommes,
- mélanger doucement et laisser macérer environ 30 minutes.
Pour préparer la pâte, opérer de la manière suivante :
- dans une jatte mettre la farine, faire un puits et y mettre les deux oeufs cassés ainsi que le sucre et le sel,
- ajouter doucement le lait en plusieurs fois et vous assurer qu’il n’y a pas de grumeaux et que la pâte soit bien lisse,
- ajouter maintenant les pommes et bien mélanger pour que les pommes soient bien enrobées.
Pour la cuisson, opérer de la manière suivante :
- prendre une petite poêle, en sachant que plus l’ustensile sera petit, plus le crapiaux sera épais,
- beurrez la poêle et verser une louche de la pâte et des pommes, laissez cuire doucement
- après avoir versé le crapiaux cuit dans une assiette, le tapisser de miel,
- mélanger chaud ou tiède.
Après nous être intéressé aux crapiaux au pommes, revenons à la construction de la locomotive du Tacot. C’est ce qui occupera nos chers tacoteurs du mercredi et cela pendant toute la matinée. L’après-midi, changement de programme, puisque nous allons continuer à ouvrir le chemin en direction de la gare de Razou.
La suite… en images évidemment.
Toute journée d’un tacoteur commence par le café accompagné de croissants.
La journée commence et déjà Michel, agent voyer, découpe la tôle.
Dominique, l’agent facteur de la ligne, lui est à poncer. Heureusement qu’il se protège, car il finira la matinée en ayant le visage recouvert de poussières.
Quant à Jean-Paul, il arrondit les angles de la structure.
Oui, il y a un certain nombre de disques usagés.
On perce aussi des supports qui vont être soudés sur une porte donnant accès à la partie centrale de la locomotive.
Et voilà le travail. Quant au rédacteur de ces lignes, il a lui aussi poncé l’extérieur de la cabine. Car il ne prend pas que des photos !
Pause repas et nous voilà maintenant en pleine nature sur l’ancienne voie du Tacot en direction de la gare de Razou.
Bien sûr que cet arbre mort va être coupé.
Pour d’autres, on emploie le câble du treuil du 4×4 de Michel, agent voyer de son état, pour coucher un arbre mort. On m’a demandé il y a quelques temps, sur quels critères certains arbres étaient abattus. La réponse est simple : la dangerosité des feuillus ou sapins, pouvant s’abattre et éventuellement blesser des randonneurs.
Mais n’oublions pas, plus un chemin est couvert par la végétation, moins il a besoin d’entretien. Il ne s’agit donc de ne pas abattre toute la végétation située aux abords du chemin du Tacot. Bien au contraire, moins on en abat, moins nous devrons intervenir sur la voie pour enlever des pousses d’arbres ou autres pouvant gêner les randonneurs.
Toujours avec l’aide d’un câble relié à un treuil on enlève genêts et houx qui poussent au milieu de la voie.
On coupe ces arbres morts et couchés sur le chemin du Tacot.
On enlève aussi certains troncs de crainte qu’ils glissent peut-être un jour prochain. Là encore, le câble et le treuil aident beaucoup.
Et voilà le travail. L’espace est propre permettant demain le passage des randonneurs.
A suivre…..
Jour de la sardine à l’huile et du Tacot
Oui, même un vendredi après-midi, les Tacoteurs du Morvan, sont au taf. C’est vous dire à quel point, ils ont du cœur à l’ouvrage. Car mine de rien, la date de l’inauguration approche et il s’agit d’être prêt. Pourtant, une incertitude pèse : la météo. En effet, la pluie est particulièrement présente dans la région depuis un certain nombre de semaines. Et pas question de peindre la reproduction de cette locomotive avec un pourcentage d’humidité aussi important. Elle glisserait par la force de la gravité l’entraînant vers le bas.
Puisque nous en sommes justement à penser à la date de l’inauguration, je vous présente l’invitation qui sera envoyée et proposée dans un certain nombre de lieux publics.
Ceci étant posé, comme à notre habitude, retour vers le futur, plus exactement en août 1921. A cette dette, le maire de la commune de Montsauche, va protester énergiquement contre l’installation d’un manège de chevaux de bois sur les dépendances de la gare du chemin de fer économique. Suite “au coup de gueule” de l’élu, la société a donné immédiatement les ordres nécessaires pour faire cesser cet abus.
Toujours à Montsauche, en 1930, le conseil municipal demande un pont à bascule à la halte des Settons. La réponse du Conseil Générale à été très claire “ En 1929, il a été expédié au départ des Settons 147 wagons de marchandises d’un poids de 1111 tonnes. Le trafic ne justifie pas à notre avis l’importance d’une telle dépense.” Fermé le banc.
Alors, que font les Tacoteurs un vendredi après-midi ? Ils poncent, comme ils découpent des pièces métalliques, entrant dans l’élaboration de la reproduction de la locomotive du Tacot.
Allez…. la suite en photographie.
Auparavant, afin de vous donner une idée du travail, voici à quoi ressemblait la locomotive du Tacot du Morvan. Allons-nous faire à l’identique ? Presque !
En tout cas, il faut de nombreux outils.
Et voici l’une des nombreuses pièces de la reproduction du Tacot. L’excroissance en son milieu est le tampon arrière, qui a fait l’objet d’âpres discussions. Bien sûr, le métal est brut et non peint et il recevra une couche de peinture noire.
On découpe encore de la tôle et je peux vous assurer que l’atelier Corpet-Coeuzon à parfois l’allure mais surtout le bruit d’un atelier de chaudronnerie.
Et sinon pour poncer un rail comme celui visible sur la photographie, il faut une paire de gants.
Une ponceuse avec son disque qui doit être changé régulièrement.
Une paire de lunettes de protection, car les échardes d’acier volent et peuvent parfois faire des dégâts.
Et voilà le rail en son entier qui va permettre de recevoir les quatre roues qui seront visibles sur l’une des faces de la reproduction.
Nous sommes en présence de nos trois Tacoteurs et l’une des tôles qui viendra se positionner à l’avant du Tacot.
Voici en quelques images, ce qui a été fait en ce vendredi 23 février 2024.
PS : Je m’excuse, pour ce qui concerne le titre, seuls les initiés savent pourquoi il est fait référence aux sardines à l’huile.
Un rail de fixé sur le chemin du Tacot
Oui, vous avez bien lu, il y a un rail de fixé sur le chemin du Tacot. Un de ceux qui permettait le passage du train. Il a retrouvé presque sa fonction, et il a été fixé dans les règles de l’art.
Avant d’aller plus loin, faisons un saut dans le passé, en 1924 plus précisément à la gare d’Ouroux en Morvan. Une gare qui je le rappelle avait la possibilité de faire stationner les locomotives ainsi que les wagons.
Ainsi, le 4 août 1924, lors d’une manœuvre dans ladite gare, la locomotive du train N°10 a heurté au passage à niveau, situé à l’abscisse 33 K 818, un véhicule à moteur appartenant à monsieur Matz Henri, garagiste à Ouroux. Peu de blessures pour le conducteur qui a été blessé légèrement à la main droite, alors que son automobile à été sérieusement endommagée.
Toujours à la gare d’Ouroux, mais le 16 janvier 1926, le fourgon du train N° 14, a déraillé sur la pointe de cœur de l’aiguille N°10 de ladite gare. Cet accident est dû aux conditions météorologiques et plus particulièrement à la présence de la neige. Heureusement les avaries sont insignifiantes autant à la voie de chemin fer qu’au matériel.
Du passé, revenons au présent et plus précisément au 21 février 2024. Comme je le disais un rail a été posé sur le chemin du Tacot et plus précisément sur le pont / tunnel. A l’endroit même où a été construit les trois plots.
La suite comme d’habitude en image.
Toute journée commence par des discussions, lors desquelles on donne des informations de grandeur.
Après le transport sur le pont / tunnel, pour la pose d’un rail, il faut :
un compresseur qui va permettre de faire fonctionner tout l’outillage électrique.
un dérouleur où seront branché les perceuses et autres outillages.
des perceuses pour grandes personnes. De celles qui demandent d’avoir des muscles.
Je n’oublie pas les mèches de diamètre fort variable.
Il faut bien sûr un rail et des fixations. Leurs rôles ? Fixer correctement le rail à la traverse.
On commence par percer un trou.
Puis on l’agrandit avec une mèche d’un diamètre plus important et de manière plus profonde avec une autre perceuse.
Comme on n’a pas de guide, un bout de scotch vert permet de savoir jusqu’où percer.
Il ne reste plus qu’à visser. Et on recommence ainsi tout au long du rail en mettant deux fixations sur chaque traverse, de chaque côté du rail.
Bien sûr, chaque tirefond est graissé avant d’être vissé.
En tout cas, il y a des véhicules autour de l’espace de travail.
Même les chiennes Jannis et Ounna ont décidé de donner un coup de main.
On fignole la pose de quelques bouts de traverses.
On s’aide même d’un marteau pour enfoncer les tirefonds avant de les visser.
Voilà, c’est fait, et déjà on remballe tous les outils.
Après le déjeuner composé d’un sauté de porc à l’ancienne et son riz avec en dessert une tarte aux pommes, le travail a repris. On travaille sur une des roues avant du tacot.
La suite….. un jour prochain.
Un court lundi du mois de février
Ce lundi 19 février n’aura été consacré qu’aux discussions concernant le prochain revêtement de la reproduction de la locomotive du Tacot. Enfin presque. De plus, ce lundi pluvieux et brumeux n’aura vu nos quatre tacoteurs, rester qu’une matinée dans les ateliers Corpet-Coeuzon.
Mais avant de nous intéresser au présent, revenons dans le passé. Plus précisément à l’exploitation de la ligne Saulieu-Corbigny.
Les trains roulant à une moyenne de 20 km/h, sont mixtes. Ainsi, ils comprennent des wagons de voyageurs de première et de deuxième classe. Des wagons de marchandises sont également tractés et transportent :
- les bois de chauffage
- les bois de charpente, étais, bois de mines…
- les écorces (utilisées en tannerie)
- les foins et pailles
- les céréales et farines
- les pommes de terre
- les vins et liqueurs
- les matériaux de construction, pierres, sable…
- les engrais et la chaux
- les fers et métaux
- les emballages vides…
Est également transporté du bétail. Cela concerne les bœufs et les vaches. Les veaux et porcs, moutons, chèvres et même les chevaux. Ce type de transport avait lieu principalement lors de la foire mensuelle de Corbigny.
Si le trafic a cessé le 15 mars 1939, un essai d’automotrice a eu lieu en 1935 sans qu’il y est de suite.
Voilà ce que l’on pouvait dire de l’exploitation tant voyageurs que marchandises sur la ligne du Tacot entre Corbigny et Saulieu. Revenons maintenant au présent en cette matinée du 19 février. Comme je le disais, il a surtout été question de la peinture qui va recouvrir toute la surface de la locomotive.
Comme d’habitude la suite en peinture photo…..
Voici une partie de la poutrelle avec ses diverses extensions soudées qui vont permettre la tenue des roues comme la fixation sur les trois plots.
Justement Jean-Jacque nettoie ce matin là, dans les règles de l’art tout en étant protégé l’une des deux roues de l’avant de la locomotive.
L’une des trois roues principales de la locomotive est nettoyée et posée sur l’axe qui la retiendra.
Mais à quoi donc pourra servir cet ensemble ? Nul ne le sait sauf nos quatre tacoteurs. Et bien sûr, on mesura la surface complète de la reproduction de la locomotive. Maintenant qu’on a celle-ci, il s’agit de trouver la bonne peinture anti-rouille, anti soleil, anti pluie. Bref anti tout sauf celui d’empêcher que la reproduction de la locomotive du Tacot se détériore dans les prochaines années.
Il va falloir de plus, faire des trous un peu partout, permettant ainsi l’évacuation de l’eau de pluie. Car il n’est pas question que l’ensemble devienne qu’un paquet de rouille informe. Bref, il y a du boulot, mais surtout il va falloir croiser les doigts en espérant qu’il fasse beau avant le 27 avril, date d’inauguration du chemin du Tacot. Ce n’est en effet que par beau temps que pourra être appliquée la peinture. Ces travaux s’effectueront avant le transport de la reproduction de l’atelier Corpet-Coeuzon au pont / tunnel, enjambant Le Chalaux.
En attendant, on croise les doigts. A suivre.
Un pont entre le passé et le présent
Les détails comptent et c’est ceux-ci qu’il s’agit maintenant de mettre en valeur. On ponce, on scie aussi, on nettoie comme on mesure, afin de donner une seconde jeunesse à tous ces éléments qui bien que n’étant prévu initialement pour ce qu’ils vont représenter, se doivent d’être impeccables.
Mais avant d’aller plus loin, arrêtons-nous un instant sur les conséquences qu’ont entraîné la construction d’une voie étroite pour le chemin de fer Corbigny à Saulieu. Et revenons à la fin du XIX siècle. Je rappelle que la construction de la ligne de chemin de fer devait permettre de désenclaver le massif du Morvan. Tant au Nord-Est qu’au Sud-Est, permettant de traverser cet espace sans être obligé de le contourner.
Si l’écartement étroit est appliqué sur cette voie, s’est principalement pour une réduction des travaux de terrassements, comme ceux des ouvrages d’arts. Je pense notamment au pont / tunnel de Coeuzon. Mais c’est principalement pour réduire le coût des travaux dans une région au relief accidenté que la voie étroite est choisie. Pour comparaison, si l’écartement du Tacot du Morvan est de 1,00 mètre, celui déjà appliqué sur les autres lignes de chemins de fer comme celle du PLM (La Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée), est de 1,435 mètres.
Ces économies de moyens financiers, car il s’agit bien de cela, feront qu’en 1939, le Tacot du Morvan s’arrêtera de fonctionner. Le transfèrement des marchandises à la gare de Saulieu, aura été une des raisons de cet arrêt. Mais c’est surtout le développement des transports automobiles avec à la clé celui des personnes comme des marchandises qui aura entraîné l’arrêt définitif du Tacot le 15 mars 1939.
Sautons presque un siècle et revenons au 14 février 2024. La suite comme d’habitude, en photo.
Tout mercredi commence par un café accompagné par un gâteau apporté par Dominique. Un tacoteur du mercredi qui nettoie ce qui va servir de représentation des roues.
Et il y met du cœur, même si la meilleure position est d’être assis. Car il n’y a pas de petites économies de moyen.
Je vous avais présenté ici même le rail de la voie du Tacot trouvé dans un champ à Coeuzon. Voici, qu’il va retrouver, une certaine fraîcheur. Pour cela, il faut de l’électricité.
Un tuyau avec une arrivée d’eau à la bonne pression. Ce qui parfois est aléatoire à cause d’un filtre encrassé par le sable. Mais tout se résout rapidement et heureusement.
Pour finir, un nettoyeur à haute pression. Même s’il est assez usagé, il fonctionne parfaitement.
Et bien sûr, il faut un rail. Un de ceux qui a vibré au passage du Tacot du Morvan.
Pendant ce temps, on nettoie d’autres pièces d’acier. Tout en se protégeant autant les yeux que le reste du visage. N’est-ce pas Jean-Jacques !
Et alors que cela s’active, d’autres tacoteurs discutent de la largeur de tel point de détail, en oubliant même à quoi correspond un en particulier.
Quand je vous disais qu’elle va être belle cette reproduction libre d’une locomotive Corpet-Louvet, je ne me trompe pas.
Autre journée à venir et déjà des améliorations apportées à la construction entreprise. A suivre…
En ce jour du mois de février
En ce 12 février 2024, la vallée du Chalaux est superbe. Pensez donc, située en plein pays du Morvan, elle offre en cette saison une certaine sérénité à ceux qui la parcourent. Encore plus pour ceux qui comme les Tacoteurs sont sur le pont tunnel qui enjambe la tempétueuse rivière.
Vue partielle de la vallée du Chalaux avec la route en contrebas entre Coeuzon et Savelot. Photographie effectuée sur le pont tunnel.
Mais les hommes qui sont sur l’édifice ne sont pas là pour admirer le paysage, mais au contraire pour en quelque sorte le construire. Car ce qui hier n’était qu’un projet prend aujourd’hui de plus en plus forme, posant déjà dans l’espace ces trois plots. Cet ouvrage, je le rappelle soutenant à terme la reproduction même imparfaite de la locomotive du Tacot.
Car oui elle sera imparfaite et ne vous attendez pas, vous le randonneur comme le voyageur qui passerez par là, à trouver l’exacte réplique de cet engin sorti des ateliers Corpet-Louvet.
Il vous sera donné simplement d’imaginer ce qu’était ce mode de transport qui de 1901 à 1939 a permis de traverser le Morvan en diagonale de Corbigny à Saulieu.
Un voyage qui devait faire tanguer les voyageurs, tout au long du parcours car tenez vous bien, la locomotive comme les wagons faisaient 2.50 mètres de large, alors que la voie ne l’était que de 1.00 mètres. Mal de mer s’abstenir. Pour les puristes, les locomotives assurant ce trajet avaient les numéros de séries allant de 3681 à 3690. Enfin chaque locomotive pesait 130 tonnes.
Mais aujourd’hui en ce 12 février, il n’est pas encore permis d’imaginer, mais plutôt de construire. Et pour construire, il faut réfléchir, avoir justement une vision de l’ensemble. Et pour cela, on discute, on mesure, on se gratte aussi la tête et pour finir on sort le mètre. C’est l’objet qui valide toutes les discussions. La suite, comme d’habitude en images.
Si on discute en réfléchissant à toutes les options, on a les outils qui permettent d’effectuer une grande partie des travaux.
Mais revenons au sujet du jour, c’est à dire les plots. Ils sont comme on peut le voir ci-dessous, bien positionné sur le bord de la voie parcourant le pont tunnel, permettant ainsi le passage des randonneurs.
La principale préoccupation de nos tacoteurs en ce lundi 12 février est surtout la hauteur de l’ensemble comprenant traverse, rail et roue. Roue qui doit venir se situer sous la partie centrale de la locomotive et donc son prolongement vertical.
Et quand je vous dis que l’on mesure, on mesure. On s’aide même de bouts de ficelle pour représenter la longueur du … rail. Car oui, le rail sera présent. Rappelez-vous, j’avais ici même présenté son arrivée en fanfare dans l’élaboration du projet. Même s’il n’est pas encore nettoyé, il va retrouver sa fonction, même s’il n’en sera qu’une partie de la décoration.
Mais avant toute chose, on inscrit une nouvelle fois des côtes en mètres et centimètres comme on retranche telle dimension pour la porter ensuite dans telle autre partie de l’ensemble.
Sinon, on “élague” le bord extérieur des trois plots qui recevront chacun une traverse de chemin de fer.
Voilà, il est temps d’aller déjeuner et après celui-ci c’est à la louche que les dimensions sont prises, à partir des plans originaux. La preuve….
Maintenant voici comment se pose dans le sol une traverse de chemin de fer. Tout d’abord on creuse. A la pioche il va de soi. Sans réellement pouvoir amplifier son geste à cause des deux traverses fixées sur les plots.
Ensuite on enlève la terre avec une pelle.
On pioche de nouveau, car il y en a jamais assez d’enlever et c’est encore à la pelle que le trou sera fini.
Voilà le trou est fait, mais cela ne se fait pas dans l’instant. Sinon cela serait trop facile.
Maintenant on pose des agrégats permettant ainsi de stabiliser au mieux le morceau de bois, qui n’est pas léger.
Et ensuite on s’assure qu’il soit à niveau autant avec les autres traverses que par rapport au sol ou il est posé.
On remet de l’agrégat que l’on tasse au pied.
Et enfin on s’éponge le front, sous la surveillance de Ouna qui scrute le lointain car un greffier passe en catimini sur le pont de la route de Coeuzon.
Il sera ainsi posé cinq bouts de traverses de chemin de fer. Bon, j’avoue que j’ai dû quitter nos deux Tacoteurs qui ont continué de poser d’autres traverses.
La suite le mercredi 14 février.
Une journée et demie
C’est le sept février que fut définie toute l’organisation de l’inauguration du chemin du Tacot. Je rappelle que cet événement se tiendra le 27 avril 2024 sur la commune d’Ouroux en Morvan.
Mais avant de nous intéresser à ce moment-là, revenons en arrière et plus exactement à la même journée mais en début de matinée. J’avais ici même présenté l’élaboration des plots en béton qui vont venir soutenir la reproduction de la locomotive du chemin du Tacot. Ce n’était pas un travail de Titan mais qui a demandé beaucoup d’infrastructures pour permettre l’élaboration de ces supports.
Nous les avions quittés juste élaborés avec le coffrage encore présent, et en ce début de matinée, ce dernier avait été enlevé quelques jours auparavant par Jean-Jacques. Il s’est donc s’agit de mesurer mais surtout d’aplanir le terrain pour que traverses, rails et surtout roues soient raccord par rapport à la hauteur de la locomotive.
Cela a pris toute la matinée et les outils comme tracteurs et même pioches ont été d’un grand secours, pour mettre à la bonne hauteur.
La suite, en image comme d’habitude.
C’est sur trois plots portant deux traverses que sera posé la reproduction. Des traverses sont positionnées pour nous donner une idée de ce que cela sera bientôt.
A partir de ce filetage, sera vissé une cornière. Sa fonction ? On aura l’occasion d’en reparler.
On mesure une fois, deux fois, avec la traverse ou sans celle-ci. On s’assure que tout sera à la bonne hauteur.
On gratte le sol avec le tracteur pour en enlever une partie, afin que tout soit droit.
En contrebas, une vue partielle de la vallée du Chalaux. Je vous invite à ce sujet à lire l’excellent article de Jean-Jacques B. sur cette rivière qui traverse la commune d’Ouroux en Morvan.
On gratte et on réfléchit en même temps pour être sûr de ne pas se tromper.
On guide du pied le mouvement du tracteur pour qu’il puisse effectuer ce que l’on désire.
Mais cela n’empêche pas que l’on continue de réfléchir.
Voilà, c’est fait, il ne reste plus qu’à rentrer pour déjeuner.
Les échanges qui ont eu lieu toute l’après-midi pour l’organisation de l’inauguration du chemin du Tacot, tiennent sur cette feuille. Ceci après un bon bœuf Bourguignon maison partagé entre une partie des tacoteurs.
La matinée du 8 février
Pour cette matinée du 8 février, retour à l’atelier Corpet & Coeuzon, à Coeuzon. Il s’agissait de découper un congélateur. Plus précisément la tôle de ce dernier. Munie d’une scie sauteuse il a été découpé deux entourage de roues. Le but étant que cela soit visible du pont de la route de Coeuzon.
Comme on peut le voir ci-dessus, l’isolant en dessous de la tôle n’est pas abimé.
Vue partielle du résultat final. Maintenant, il reste à trouver un second congélateur qui se verra partiellement découpé, afin d’assurer l’habillage de deux autres roues.
Une semaine se termine, une nouvelle commence. On reprend les travaux le 12 février.
Une cheminée récalcitrante
Ce mercredi 31 janvier 2024, est sans contexte une journée que j’appellerai de jonction. Je m’explique : les trois piliers qui vont supporter la reproduction de la locomotive sont finis. Élaborés avec beaucoup de réflexion comme avec professionnalisme, ces ouvrages ont été pour leurs créateurs un point important dans le projet global. C’est eux qui vont permettre aux randonneurs de voir la locomotive dans toute sa “splendeur” autant en étant sur viaduc pont qu’à partir de celui enjambant le Chalaux sur la route entre Coeuzon et Savelot.
Maintenant, pour ce qui concerne la construction de la reproduction de la locomotive, je ne dis pas qu’elle est finie, mais cela avance. Cela avance tellement bien, que la cheminée comme la tôle représentant l’arrondi de la chaudière a été posée. Mais n’espérez pas que je vous propose une photographie telle qu’elle est actuellement. Que nenni, et si je le faisais, je crois bien que certaines personnes dont Jacqueline, épouse de Jean-Jacques, me tireraient les oreilles. Or, n’ayant pas l’intention de me retrouver avec des appendices auditifs allongés, je me garderai bien d’en publier une.
Alors, je ne dis pas que le plus gros des travaux à été fait, mais sans rien dévoiler de l’actuel état d’avancement du projet, je peux dire qu’il en reste encore pas mal. Et même s’il s’agit de ce que j’appellerais des petits détails, vous savez comme moi qu’ils prennent le plus de temps. En tout cas, si vous vous sentez une âme de gratteur de tôle comme de peintre, sachez que vous êtes les bienvenus. Vous pourrez ainsi dire “J’y étais….”
- Vous pouvez contacter Michel Barbotte si vous êtes intéressé à rejoindre l’équipage pour quelques heures ou plus. 07 88 40 21 13 ou michelbarbotte@orange.fr
Maintenant, comme à chaque article et sachant que vous appréciez celles-ci, voici quelques photographies de cette journée.
Toute journée commence par une discussion entre les différents intervenants du jour. Elle continue autour d’un café, ce qui n’empêche pas que l’on échafaude des plans en dessinant sur la table.
Et tandis que certains percent des pièces de métal …..
… d’autres soudent des pièces qui vont assurer le support de la cheminée.
Ou simplement meuler des arrondis.
Arrêtons-nous un court sur cette extrémité de la cheminée qui assure son maintien au corps de la locomotive. Écrous et tiges filetées étant fort rouillés, il a fallu dévisser le tout avec une certaine précaution. Il sera effectué tout au long de la journée trois dévissages et vissages de ces pièces. Certains ont été perdus dans la poussière de l’atelier. Le but final étant de faire passer le tube dans l’arrondi précédemment meulé.
Pour ce qui concerne la pièce de métal recevant le support de la cheminée, il a été coupé, soudé et bien sûr percé, parfois aux mauvais endroits. Mais finalement, il a assuré son rôle.
Et maintenant la pose de la cheminée, qui sera opérationnelle. Mais de cela, on en reparlera une prochaine fois.
Je dois vous avouer, qu’il y eu beaucoup de montage, démontage, mais sans énervement de la partie avant de la locomotive. On supputa, on essaya, on démonta, et on remonta ensuite. Plusieurs fois même. Bref, ce fut quelque chose d’épique, prenant même, ou le c’était plus l’instinct qui parlait que le centimètre, pour assurer la pose de l’ensemble.
Et le plus beau des cadeaux fut l’arrivée de trois femmes fort appréciées qui ne purent que féliciter l’ensemble des intervenants, à la vue des travaux entrepris.
On constate donc que cela fut une fort belle journée, la dernière du mois de janvier 2024. La suite des travaux ne reprendra que le mercredi 7 février.
A suivre….
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