Sur les travaux sur le Tacot

Des articles sur les travaux qui ont été effectués les mercredi sur le chemin du Tacot, par Laurent Dubourg

Une grande étape a été franchie pour la ligne du Tacot

Ce mercredi 22 novembre 2023 est un grand jour dans l’histoire de la ligne du Tacot. En effet, elle est entièrement balisée, permettant ainsi d’aller d’Ouroux-en-Morvan à Montsauche les Settons, et ce sans se perdre. Le randonneur effectuant cette randonnée n’aura plus à se dire “Je vais à gauche ? Je vais à droite ?” car régulièrement il va trouver des panneaux indiquant la direction à prendre. 

C’est d’autant plus important car il s’agit ici de l’aboutissement du rêve d’un homme qui a su entraîner avec lui tous les volontaires qui ont bien voulu participer à cette aventure. Je veux bien sûr parler de Michel Barbotte, chez qui la détermination mais également la volonté à été un moteur important assurant la réalisation de ce projet un peu fou.

Car il en fallait de la détermination pour convaincre un petit groupe de personnes qui ont su le suivre chaque mercredi et quelquefois à d’autres jours de la semaine. Une détermination qui s’est concrétisée en fédérant tous ceux qui en 2022 ont voté pour que ce projet reçoive la subvention du département de la Nièvre. 

De la volonté, il en avait quand il a montré qu’il tenait à ce projet. Il n’a pas compté ses heures comme ses jours, et par n’importe quel temps, pour ajuster telle barrière, couper telles broussailles ou que sais-je. Avec toujours un guide qui avait pour nom Le Tacot. 

Cet homme-là mérite bien le titre de chef de gare titulaire de première classe car ils n’étaient pas nombreux ceux qui ont cru en son “histoire” quand il l’a présenté il y a trois ans. 

Bien sûr, des obstacles se sont présentés tant matériels qu’humains. Mais à chaque fois, Michel Barbotte avec le groupe de personnes qui l’ont rejoint ont su résoudre ces soucis.

Alors ce mercredi 22 novembre 2023, oui la signalétique entre Ouroux et Montsauche est achevée. Et c’est aussi un grand jour, pour toutes celles et tous ceux  qui ont permis de réaliser ce projet. Mais….tout n’est pas terminé et heureusement. Vous pensiez que nous allions fermer le chapitre de la construction de la ligne du Tacot ? Et bien pas du tout, car il reste aujourd’hui à … mais nous aurons l’occasion d’en reparler ultérieurement. 

En tout cas, ce mercredi 22 novembre, une grande partie de l’équipe du Tacot était présente sur la commune de Montsauche-les-Settons. Il s’est s’agit de baliser le chemin en partant de la gare de Montsauche, jusqu’à la sortie de la commune en direction d’Ouroux. Une partie du trajet oblige malheureusement à emprunter la route, mais bifurque avant le terrain de foot pour ensuite rattraper l’ancienne ligne du Tacot. 

Voici quelques photographies, qui pour la première marque une étape importante. En effet, le panneau d’information est posé sur l’ancienne gare à Montsauche-les-Settons. Tout un symbole.

L’ancienne gare de Montsauche avec le petit appenti qui proposait en son temps des toilettes. Elle est située après la salle des fêtes de la commune. 

Le panneau d’information du Chemin du Tacot que l’on retrouve à Ouroux.

La chaise du chef de gare ? 

Le panneau présentant les balades et randonnées des grands lacs du Morvan avec le panneau indicateur du Tacot. 

En arrivant au terrain  de foot, on remarque sur la gauche l’ancienne ligne de chemin de fer du Tacot. En tendant l’oreille, on pourrait presque entendre le sifflement du train. 

La voie du Tacot et biens communs : même démarche

La voie du Tacot est un espace en perpétuel mouvement. Car après avoir ouvert cette voie, il s’agit de l’entretenir. Cela concerne la végétation qui pousse et oblige à la couper pour que les randonneurs puissent circuler convenablement. Mais cela concerne aussi tout ce qui a trait à la chute d’arbres et autres sur la voie ou ses abords. Bien sûr, on rencontre ce genre de souci lors de vents importants, mais pas que…. En effet, on trouve de plus en plus souvent, des arbres qui tombent tout ou partie, sans que les conditions météorologiques soient  défavorables. Cela étant dû au réchauffement climatique. Ne l’oublions pas, les forêts souffrent du climat qui voit le thermomètre être à la hausse. Cela entraîne une faiblesse de la végétation donc des feuillus. Au moindre coup de vent, on les retrouve au sol. Et comme on va le voir, dans cet article, la nature elle-même est complètement déréglée. 

Ce mercredi 8 novembre 2023, sous la conduite du chef de gare titulaire de première classe Michel Barbotte, les habitués de la voie du Tacot se sont retrouvés dans le bas de Cœuson. Pour situer le lieu, pour les personnes connaissant la géographie de cet espace, le point de ralliement était juste après le lavoir en direction de la gare de Cœuson. Un arbre, car il s’agissait bien de cela était au sol. Déraciné par un coup de vent, il bloquait en partie le passage ainsi que l’usage partiel du pré bordant la voie. 

Un tracteur, une tronçonneuse et cinq minutes après le chemin était dégagé. 

On coupe et déjà le feuillu en partie enlevé. 

Pendant ce temps, de l’autre côté de la haie, les opérations sont étroitement surveillées. Il ne s’agit en effet d’anticiper tout mouvement de renvoie du tronc lors de la coupe, pouvant dans ce cas occasionner des blessures graves. Surtout quand le tronc est en traction. 

A la fin de l’intervention, il ne reste plus que la souche avec des racines qui montre que le réchauffement climatique est bien présent. 

Autre entretien toujours sur la voie du Tacot

Comme nous en sommes à nous intéresser à cette partie de la ligne du Tacot, voyons les travaux entrepris de manière gratuite par Michel Chevreau avec une pelle mécanique. J’avais ici même présenté les travaux effectués en juin 2023. L’emplacement étant situé avant le viaduc du Tacot, ou a été construit dernièrement un escalier

Si dans les premières semaines, cela avait de la “gueule”, avec les pluies la tranchée s’était peu à peu remplie de gravats charriés par les eaux. Il fallait donc remédier à ce souci. C’est donc ce mardi 7 novembre que Michel Chevreau muni d’une pelle mécanique a dégagé la tranchée. Un travail effectué, il va de soi, dans les règles de l’art. 

On ne le remarque pas sur la photo ci-dessus, mais il s’agit là d’une tranchée avec une longueur importante. Le damage effectué sur les bords de la tranchée, assure ainsi une bonne tenue de la terre. Maintenant, l’eau va de nouveau s’écouler convenablement. 

Entretiens de chemins pour le bien commun

Toujours en ce mercredi de début du mois de novembre, le chef de gare titulaire de première classe de la voie du Tacot, ne pouvait que s’intéresser qu’au bien commun. Accompagné d’un équipage digne et courageux, il a été dégagé un chemin communal montrant encore une fois que la nature souffrait. Je vous renvoie à cet article permettant de comprendre comment vie actuellement le domaine forestier français. En restant optimiste, le pire est à venir. 

Je parlais en début d’article du réchauffement climatique. Ce qui suit en est la preuve. Ci-dessous, une branche de noisetiers, présentant des bourgeons comme on peut en voir au printemps. Pourtant, ces quelques photographies sont prises le 8 novembre 2023, en fin de matinée.  Qui a dit que le réchauffement climatique n’était qu’une vue d’esprit ? 

Autre vue d’une autre branche de noisetier

Pour celles et ceux désirant situer où eurent lieu ces travaux, sachez que l’emplacement était sur le chemin communal partant de la D12 en allant vers Courgermain, et rejoignant la Loutière. Je dis bien chemin communal, et non chemin privé, comme certains peuvent le suggérer à tort. 

Un bûcheron du Morvan, comme on aimerait en voir plus souvent. 

Après analyse rapide, la coupe est effectuée. 

On a essayé de vous montrer un exemple comme tant d’autres de la volonté de quelques personnes de donner au Morvan et plus particulièrement aux chemins de la commune d’Ouroux-en-Morvan, une accessibilité à tous. Espérons que les générations futures continueront cette démarche et ceci pour le bien commun. 

Accéder au Chalaux de la voie du Tacot par une volée de marches. 

Trente-quatre, trente-cinq, trente-six, trente-sept, ou peut-être même davantage. Aujourd’hui, d’un côté, il y a ceux qui préconisent un nombre impair de marches pour l’escalier. De l’autre côté, il y a ceux qui vous assurent que l’escalier du viaduc, également appelé pont/tunnel, comporte un nombre pair de marches. Quel que soit leur nombre exact, retenez que l’escalier est désormais achevé. J’avais précédemment présenté son élaboration ici même, malgré des conditions climatiques qualifiées de dégradées. En l’espace d’une journée, cette volée de marches s’est intégrée au paysage de la voie du Tacot, grâce à l’effort conjugué d’un grand nombre de volontaires, ravis d’apporter leur contribution physique à la construction de cet ouvrage.

Aujourd’hui, nous revenons sur les travaux de finition qui vont permettre aux randonneurs d’emprunter cet escalier en toute sécurité. Réalisés dans les jours qui ont suivi sa construction, une main courante a été installée, offrant à l’utilisateur l’assurance de ne pas glisser. Même si les marches sont présentes, la pente demeure abrupte, aussi bien en descente qu’en montée. Si vous vous souvenez des photos prises pendant la construction de cet escalier, les images suivantes vous permettront sans aucun doute d’apprécier pleinement la valeur des travaux entrepris pour assurer la sécurité des randonneurs.

Avant de nous pencher sur l’escalier lui-même, examinons ce qui reste comme trace de ce qui était indiqué à ceux et celles qui voulaient participer à sa construction.

Vue aérienne sur la vallée, avec au centre Le Chalaux et, à gauche, l’escalier dissimulé par la végétation, descendant vers le ruisseau.

Ci-dessous, l’escalier en question, désormais sécurisé grâce à une main courante assurant son utilisation en toute sécurité.

Passage de la main courante à travers un tronc d’arbre encore en bonne santé. Si, si !!

Ci-dessous, la partie de l’escalier située sur le versant le plus escarpé, donnant sur la voie du Tacot. 

Vue d’ensemble de cette partie de l’escalier et on distingue parfaitement la main courante.

Si les contremarches sont constituées en grande partie de troncs d’arbres, les marches elles-mêmes sont principalement composées de cailloux provenant du ballast de la voie du Tacot, qui ont roulé avec le temps sur la partie inclinée du pont/tunnel.

Un pieu percé où passe la main courante assure la montée et la descente de l’escalier.

La partie moins raide de l’escalier, équipée d’une main courante, offre un déplacement en toute sécurité.

Le pieu marquant la fin de la main courante, avec en contrebas Le Chalaux.

Il ne reste plus aux randonneurs de la voie du Tacot qu’à emprunter cet escalier pour découvrir le bas de l’aqueduc. Nous espérons qu’ils prendront autant de plaisir à contempler la beauté de cet endroit que ceux qui ont contribué à sa construction en ont éprouvé en participant à ce projet.

Une journée particulière dans la création d’un escalier dans le Morvan

C’était une journée d’octobre dans le Morvan, avec vous vous en doutez une humidité présente partout. Bref, la pluie était là et envahissante. Mais une telle météo n’a pas découragé celles et ceux qui, ce mercredi 25 octobre 2023, ont répondu présent pour construire un escalier. Et pas n’importe où, puisqu’il s’est s’agit de construire des marches permettant d’accéder au bas de l’aqueduc ou coule Le Chalaux. Il est situé entre Queuzon et la gare du même nom. 

Sur une pente d’environ 30 degrés, si ce n’est plus, l’enjeu était de taille. Mais le courage, la bonne humeur aussi comme l’intelligence de savoir utiliser les matériaux de la nature, ont permis de concrétiser ce projet en seulement une journée.  Ce court reportage photographique, va vous permettre de vivre, je l’espère cette journée ayant permis d’avancer dans le projet du chemin du Tacot.

Avant de continuer plus avant, voici tous les bénévoles qui ont voulu que le projet de cet escalier aboutisse.

Oui, c’était la pause café, même les chiens ont apprécié ce moment de convivialité. 

Pour ce type de projet, le principal besoin est entre autres du bois. Car comment faire des marches si ce n’est avec des morceaux de bois fendu, utilisés comme contre-marche. 

Ensuite, il faut des piquets là encore élaborés à partir du bois. Et il faut les rendre pointu pour qu’ils puissent s’enfoncer rapidement dans le sol. 

On a les contre-marches et les piquets, il faut ensuite une barre à mine plus une masse. Celle-ci va servir à enfoncer la barre à mine pour faire le trou puis ensuite pour enfoncer le piquet. Quand on a ces paramètres en tête, il s’agit de se lancer dans la réalisation de cet escalier. 

Pour finir, les pierres comme la terre vont servir à faire la marche. 

Ce qui est encore ici qu’une pente sera portée une marche de l’escalier. Mais pour l’instant cela glisse encore pas mal.

On commence par désherber la partie où sera créé l’escalier. Il pleut et la gadoue est présente partout, et on a encore du mal à se déplacer. 

Pour descendre, une main-courante a été posée. Mais il s’agit de bien se tenir.

Surtout, surtout, ne pas taper sur les doigts de celui qui tient la barre à mine. 

On a enfoncé mais il s’agit maintenant de sortir la barre à mine et parfois il faut être maousse costaud.

Cela monte doucement et on constate qu’on est plus penché qu’autre chose.  

Oui, on peut être heureux du travail bien fait. 

C’est ce qui s’appelle être penché sur son travail.

Oui, c’est un peu un moment de bonheur. comme de rire aussi…….

Ah tient, on surveille les travaux. On ne sait jamais ! Car ils s’y connaissent en trous. 

Oui, oui, le travail est bien fait. 

Alors, comment fait-on maintenant ? On l’ajoute ou cette marche ? 

On vient de couper un arbre qui va servir de support pour l’escalier et déjà on réfléchit ou le positionner.

Surtout ne pas couper le cordage.

On transporte l’arbre qui va servir à l’élaboration de l’escalier. 

Voilà, il va être positionné.

Il est maintenant positionné et va permettre de finir l’escalier. 

On creuse un peu le début de la pente pour qu’il puisse bien se positionner et on le fixe. 

Maintenant, on attaque la partie la plus pentue de l’escalier. 

Please, surtout pas sur les doigts, 

Voilà, il est terminé. Bien sûr, il va être fignolé, mais le plus gros est fait. Puisque vous êtes allé jusqu’au bout, voici pour vous une vidéo de la montée des marches. 

Par Laurent Dubourg, octobre 2023

Le chemin du Tacot continue de s’améliorer

Dans le feuilleton presque hebdomadaire de la mise en état du chemin du Tacot entre Ouroux-en-Morvan et Montsauches les Settons, il y a l’abattage d’arbres. Pas question de tronçonner à tout va, mais simplement de le faire de manière raisonnée et donc réfléchir à ceux qui doivent être abattus. Car même si aujourd’hui le chemin du Tacot est accessible aux randonneurs, il reste des feuillus gênant la progression d’éventuels véhicules de secours, comme de ceux permettant l’entretien de ce parcours. Car on ne transporte pas une tronçonneuse et autres outillage à dos d’homme. Le modernisme permet l’usage des 4×4, il faut donc qu’ils puissent circuler de manière à ne pas être endommagés comme ne pas abîmer les abords du chemin du Tacot. 

Parmi les personnes qui ont à cœur de rendre praticable le chemin du Tacot, nous avons deux spécialistes de l’abattage d’arbre forestier. Je veux bien sûr parler de Jean-Jacques et Jean-Paul. L’un comme l’autre connaissent les gestes à effectuer autant dans la coupe d’un arbre que la sécurité à assurer aux alentours. Qu’il soit centenaire ou âgé de quelques années, un végétal peut être dangereux pour l’humain. Pouvant parfois entraîner la mort de ceux qui sont aux alentours. 

Mais ce mercredi 18 octobre 2023, c’est un tracteur qui va abattre un feuillu. La raison étant qu’en cas de coupe, il restera les racines et la partie basse non coupée. Comme il s’agit de permettre le passage de véhicules, pas question de gêner la circulation. Auparavant, Jean-Paul a recherché le meilleur emplacement pour pousser avec la pelle du tracteur, le feuillu. La suite, en image…..

Sur l’image ci-dessus, le chêne qui va être enlevé. Même si cela ne se voit pas sur la photographie, le passage est étroit. 

Sous la surveillance de Michel, chef de gare titulaire de la ligne du Tacot, Jean-Paul positionne la pelle. Et il pousse …..

Le rédacteur de ces lignes, voulait prendre une photographie lorsque l’arbre s’abat. Mais….. il dû plutôt courir car le feuillu avait une envie fâcheuse à vouloir lui caresser le crâne. 

C’est fait. L’arbre est déraciné, il suffit maintenant de le débiter. 

On coupe, on coupe, on coupe. Si Jean-Paul emploi une tronçonneuse à moteur thermique, Michel affectionne tout particulièrement une tronçonneuse électrique. 

On rebouche quelques trous tandis qu’un inspecteur canin s’assure que tout cela a été bien effectué dans les règles.

Mais la matinée n’était pas finie. Ainsi, un prochain chantier prévu aux vacances de la Toussaint a été inspecté pour connaître exactement les besoins tant en matériels qu’humain. Bien sûr, cela sera l’occasion d’un prochain article. 

Par Laurent Dubourg, octobre 2023

Le chemin du Tacot se finalise

Le chemin du tacot, le fameux chemin du Tacot,  entre Ouroux-en-Morvan et Montsauche-les-Settons se finalise. Débuté en avril 2022, le voilà qu’il se termine. Après l’arrachage, le tronçonnage et autres efforts pour le rendre praticable aux randonneurs, il fallait le baliser. Mais de la meilleure manière qu’il puisse l’être, afin de rendre agréable ce parcours de dix kilomètres pour celles et ceux l’empruntant. 

Pour cela, il a été fait appel à l’entreprise Route Ouest située à Ouroux-en-Morvan, qui a conçu les différents panneaux que l’on retrouve maintenant tout le long du parcours. Positionnés selon les initiateurs de ce projet afin de permettre d’informer au mieux les randonneurs, ils pourront au vu d’éventuels remontées des utilisateurs être déplacés. 

Quand on démarre un projet, on sait que ce sont les derniers détails qui prennent le plus de temps. Ainsi débuté à la mi-septembre, ce n’est que dans les premiers jours d’octobre, que tous les panneaux de signalisations ont été posés. Et ils sont nombreux . Mais que vous partiez d’Ouroux ou de Montsauche, le randonneur trouvera un panneau assez complet détaillant les dix kilomètres.

Le panneau d’information au départ d’Ouroux-en-Morvan, positionné à la salle des fêtes.

D’autres panneaux bien positionnés indique le chemin du Tacot, comme on le constate ici.

De même, à certains passages barriérés, une signalétique a été placée pour prévenir le passage fréquent de bovins. Car tout au long de ces dix kilomètres, ils vont être présents afin de regarder passer les randonneurs, remplaçant ce qui hier était le Tacot du Morvan.

Une vache peut en cacher une autre ; – )

On finalise donc, mais on fignole aussi puisque le 11 octobre le montsauchois Jean Pierre Girard adjoint à la mairie de Montsauche était présent sur la route reliant Ouroux-en-Morvan. En compagnie d’un employée de la mairie qui conduisait une pelle mécanique, il a assisté avec troix ourouxois accro au Tacot, à l’élargissement et remise en état d’une partie du chemin du Tacot.

Avant le passage du tracto pelle 

Après le passage du tracto-pelle

Les manœuvres sont surveillées !!

Qui a dit que cela était facile de rendre le chemin du Tacot praticable ? Il faut en effet une certaine dextérité dans le maniement de l’appareil. 

Il ne vous reste plus qu’à emprunter le chemin du Tacot qui devrait à n’en pas douter, vous faire découvrir une autre facette Morvan.

Par Laurent Dubourg, octobre 2023

Des géants sur le chemin du Tacot

Ce sont des géants qui se sont retrouvés sur le chemin du Tacot dans la première semaine de juin 2023. Il s’agissait plus exactement d’engins d’acier que l’on trouve plus communément dans l’emploi du BTP. Et pendant quelques jours, ils ont remis à plat, comme créé des tranchées pour l’écoulement de pluie. Tout cela sur cette portion de l’ancienne ligne du Tacot.

Conduit par les frères Thenin de l’entreprise du même nom sis à Corancy, bulldozer, pelle mécanique et autres engins du même tonneau, ont aussi aplani, déraciné comme permis une meilleure circulation des eaux de pluies. Tout cela en trois jours. Du côté du Plessis, quelques traverses de chemin de fer ont même été mises à jour. Si à l’occasion, vous rencontrez Jean-Paul Berlot, demandez lui de vous présenter le fantôme de la voie ferrée. Si, si il existe. Est-ce un ancien chef de gare, ou simplement un garde barrière ? Chacun se fera son opinion !

Par Laurent Dubourg, juin 2023

Du côté de Coeuzon

Travaux sur la portion de Coeuzon avec l’aide de Michel (Photo DR)
Travaux sur la portion de Coeuzon avec l’aide de Michel, un outil en main (Photo DR)
Un ballet millimétré (Photo DR)
On prend d’un côté pour vider de l’autre (Photo DR)
Costaud l’engin ! (Photo DR)
Et tous ces travaux donnent cela…. (Photo DR)
On a même prévu des tuyaux pour le passage de l’eau (Photo DR)

Après la gare de Coeuzon vers Montsauche

Autre lieu (après la gare de Coeuzon), on bouche des trous sous la direction de Michel  (Photo DR)
Encore un autre engin mais plus approprié pour aller dans les sous-bois (Photo DR) 
Les fameuses traverses de la voie du Tacot mais là sans le fantôme (Photo DR)