Les Travaux sur le Tacot janvier 2024

Une journée sous le signe du béton

Ce mardi 30 janvier fut sous le signe du béton. De celui qui fut mis dans les coffrages qui vont prochainement supporter la reproduction de la locomotive du Tacot. Il ne s’agit donc pas de se louper autant dans le ferraillage qui va venir au sein du béton, comme du positionnement des tiges filetées qui vont traverser des cornières. Et puis il y a tous ces petits détails auxquels il faut penser. Cela concerne autant les divers outils qu’il faut amener sur place que toute la logistique en sable, ciment et autres. Car je rappelle que nous sommes sur le pont tunnel traversé par le Chalaux. Oublier un outil ou une mesure et c’est un bon quart d’heure entre l’aller à l’atelier Corpet & Coeuzon et le retour. 

Bon, maintenant il faut dire que quelque part, on a de la chance. Pensez donc, en cette fin du mois de janvier avoir une température qui oscille entre les 13/15 °, on ne va pas refuser cela. En plus, il ne pleut pas, alors même si on est conscient que le réchauffement climatique est le marqueur de ces températures, on ne va pas “cracher” dessus. 

Donc, on a “couler” du béton comme on dit. C’est vrai et c’était fort agréable en cette journée. Alors, à la place de “jaser” comme disent nos cousins québécois, je vous propose de découvrir par le biais de ce mini reportage photographique, les travaux entrepris tout au long de la journée.

Pour faire un bon béton, les spécialistes vous diront qu’il faut d’abord de l’eau. 

Ensuite du sable. De ce sable qui doit être ni trop gros ni trop fin. Bref, un bon sable qui file entre les doigts. 

Et enfin du ciment. 

Et on mélange le tout dans une toupie avec comme pourcentage d’un sac de ciment pour environ cinquante pelles de sable. On laisse tourner un certain temps, en ajoutant s’il le faut un peu d’eau. Ne pas saler, ni poivrer. 

Quand c’est bien consistant, servir rapidement et apprécier sans façon.

Ajouter de la pierraille que l’on va parsemer lors de l’ajout du ciment dans le coffrage. Mais pas trop, car sinon on peut courir à la catastrophe. 

Bien sûr, il s’agit d’être vaillant et là pas question de fourchettes et couteau mais plutôt de pelles et de truelles pour que la mixture soit transvasée de la brouette au coffrage. Une certaine dextérité est demandée dans le maniement des outils pour ne pas en mettre partout. 

Bon là ce n’est pas le cas puisqu’il s’agit de ciment qui vient soutenir latéralement l’assise du bloc central. 

L’intérieur du coffrage est donc ainsi un peu comme un mille feuille avec une couche de ciment, un matelas de pierre et on recommence. Bien sûr, on n’oublie pas le ferraillage. 

Sinon, sur le capot d’un 4×4, on finalise un des aspects d’une future fixation. Une nouvelle recette de béton ? Nullement, on pense déjà aux prochaines opérations pour fixer correctement les roues. 

Janis, une Berger Australien qui connaît par cœur le chemin du Tacot, compte les sacs de ciment qui sont non entamés.

Un premier coffrage est rempli. J’ai pu ainsi apprendre comment se lissait la partie supérieure du béton. Il faut dire que j’avais trois experts qui m’ont fait recommencer à maintes reprises quand je me trompais. 

Pour la petite histoire, sachez que la toupie a eu des hoquets qui ont vite été chassés. On dira que cela était dû à la chaleur, preuve en est le capot a été enlevé et ensuite, elle a fonctionné à merveille. 

Les coffrages sont remplis de béton, et les rails qui vont supporter le corps central de la reproduction de la locomotive sont posés et boulonnés. Il ne reste plus qu’à laisser sécher. 

Il ne reste plus qu’à nettoyer les outils ayant été utilisés toute la journée et permis que celle-ci se passe comme nous le désirions. 

Sinon pour les puristes, il aura été utilisé deux tonnes cinq de sable, huit sac de ciment, un tracteur et sa toupie, un 4×4 pour le transport de certains éléments et sa remorque, deux brouettes, un certain nombre de seaux, quelques pelles comme une truelle, deux niveaux et quelques règles, des tiges de 16, avec des rondelles et ses écrous. Plus quelques bricoles en plus comme un quad et sa remorque.  

Bon, maintenant c’est fait, tout le groupe est bien content d’avoir pu entreprendre et réussir cette partie qui est importante pour la suite dans la construction et la pose de la reproduction de la locomotive du Tacot.

A suivre. 

Fondation de France béton

On est arrivé à un moment de la construction de la reproduction de la locomotive du Tacot, ou nous abandonnons son élaboration pour quelques jours. Nous voilà en effet, à poser les fondations en béton qui vont être les supports de la locomotive. Il ne s’agit pas en effet de la poser simplement sur le viaduc pont, mais de la fixer afin qu’elle puisse affronter les éléments comme le vent. En effet, ce que l’on appelle la prise au vent pourrait faire qu’elle ne reste pas dans l’espace alloué. 

Il n’est pas extrêmement large le viaduc pont, il ne s’agit donc pas qu’elle vienne à bloquer l’espace de circulation, ou pire à tomber dans le bas de l’édifice. Pour la fixer, Jean-Jacques a donc construit trois coffrages assez imposants d’une hauteur de quatre dix centimètres de haut ou sera coulé du béton.Sur ces supports sera posé la partie centrale de la locomotive. En partie enfoncé dans le sol et bien sur ferraillé, des rails d’autoroutes seront boulonnées dessus avant de recevoir la reproduction du Tacot. 

C’est donc en ce lundi 29 janvier 2024 avec une température agréable pour la saison, que nos quatre “fous” se sont retrouvés sur le pont viaduc. Comme d’habitude, la journée en photo.

Certains diront qu’il s’agit d’un gribouillis, et pourtant vous allez là tous les éléments qui vont se superposer à partir du sol jusqu’à la partie centrale de la reproduction de la locomotive.

Voilà c’est là que sera la locomotive. Elle tiendra presque toute cette distance entre le tracteur conduit par Jean-Paul et Jean-Jacques. 

De la route entre Coeuzon et Savelot, elle sera visible de celle-ci.

Maintenant on creuse et aplani en même temps l’espace qui sera occupé. 

On utilise même le tracteur et comme les coffrages sont arrivés il ne reste plus qu’à les positionner. 

Mais la pose de ceux-ci va s’avérer plus difficile que prévu. En tout cas, déjà on en positionne deux. 

Pour ce qui concerne les règles, niveau, équerre comme des étais, il y a vraiment de quoi utiliser.

On ajuste, on mesure et bien sûr on réfléchit intensément. Il est 12:00 et il fait un temps superbe. 

C’est pendant l’après-midi qu’on finalise la pose des trois coffrages tandis que Janis et Ounna se bronze au soleil. 

Un tonne de sable et cela ne sera pas suffisant, se trouve  dans la remorque ainsi que du ciment et des fers à béton qui seront découpés dans l’heure. 

Allez, voilà les coffrages sont posés, ajustés pour demain, ou le béton sera coulé dedans. Comme on n’aime pas jeter, même des anciens panneaux du chemin du Tacot ont été utilisés pour faire le bâti. 

Une journée qui aura permis d’apprécier le Chalaux comme une partie de sa vallée. Une rivière ou autrefois la truite était présente comme les canaux qui irriguaient les champs. 

A suivre….

Sous le signe du plasma !

La matinée du 25 janvier 2024 a été placée sous le signe du plasma. Ainsi, l’entreprise de ferronnerie Lumière, située à Ouroux en Morvan, est venue effectuer différentes découpes avec un chalumeau au plasma.

Pour le plus grand nombre, la question qui vient à l’esprit est comment fonctionne le découpage au plasma ? Le site Wikipédia apporte sur le sujet la réponse suivante : “Le découpage plasma est un procédé de découpage par fusion localisée, dans lequel un jet de gaz ou d’air comprimé chasse le métal porté à une température de fusion. La température générée par l’arc électrique est voisine de 18000 °C. Le terme plasma désigne le quatrième état de la matière, quand elle n’est plus composée d’atomes et de molécules mais d’ions et d’électrons. Ces derniers apparaissent lors de la scission des molécules et des atomes. Cet état est atteint lorsque plusieurs conditions sont réunies : gaz, pression, température élevée.”.

L’emploi de cet outil demandant un outillage performant, cela permet des découpes en arrondi mais également sur des aciers épais. Justement, la venue de Hugues Lumières, correspondait à cette demande dans la construction de la reproduction de la locomotive du Tacot. Et des arrondis comme des découpes il y en avait, ainsi que des lignes droites. 

  • Vous pouvez contacter Michel Barbotte si vous êtes intéressé à rejoindre l’équipage pour quelques heures ou plus. 07 88 40 21 13 ou michelbarbotte@orange.fr

Comme depuis plus d’une semaine, voici avec ces quelques photographies les différentes opérations effectuées sur la reproduction de la locomotive du Tacot. Si vous êtes observateur, vous allez pouvoir découvrir certaines parties de la reproduction de la locomotive du Tacot. A vous de les trouver. 

Un poste à plasma ressemble à cela, en sachant qu’il lui est adjoint un compresseur maousse costaud dont l’arrivée d’air se fait ici via le tuyau bleu. (voir les explications plus haut).

Le découpeur au plasma en pleine action. Mais pourquoi un arrondi sur une locomotive ? Je vous laisse chercher et trouver également. 

Encore et toujours des arrondis dans des plaques de tôles. Avant que la découpe soit faite, le gabarit a été fixé. Il ne reste plus qu’à suivre le tracé.

L’acier fuse repoussé par l’air comprimé.

Alors que le découpeur au plasma bien protégé découpe l’acier.

Les scories de l’acier volent partout et il ne s’agit pas que la paille qui jonche en partie le sol de l’atelier Corpet & Coeuzon s’enflamme. Mais nous sommes en sécurité, vu que sur le nombre de personnes présentes deux sont ou ont été des pompiers volontaires.

Comme tout doit être découpé de manière précise et vu le nombre important de pièces, chacune porte des références comme des informations diverses que le profane ne comprendra sûrement pas.

Des codes couleurs sont même utilisés pour bien différencier chaque pièce.

La découpe continue même sur des supports temporaires.

Il est à peine douze heures et les découpes sont faites. Il s’agit maintenant d’assembler les différents éléments. Cela se fera la semaine prochaine. 

A suivre…

Tout dire sans rien montrer

Qu’il est difficile chaque jour de vous raconter ce qui est entrepris sans vous montrer la progression des travaux effectués. On m’a ainsi fait remarquer que vous lecteurs aimeriez voir l’ensemble se construire. Je comprends parfaitement cette demande, mais j’ai fait le choix de ne pas dévoiler avant que les travaux soient terminés la reproduction de cette locomotive qui je peux vous assurer prend forme.

  • Vous pouvez contacter Michel Barbotte si vous êtes intéressé à rejoindre l’équipage pour quelques heures ou plus. 07 88 40 21 13 ou michelbarbotte@orange.fr

C’est donc à travers les photographies partielles qui vous sont proposées chaque jour que vous avez loisir d’imaginer, cet engin. Il ne vous reste donc plus qu’à patienter. En attendant, en ce mercredi 24 janvier 2024, on a continué une nouvelle fois à mesurer, percer, meuler, souder et surtout à considérer tous les paramètres permettant de ne pas se retrouver avec une moissonneuse batteuse à la place de la reproduction en grandeur nature d’une locomotive. Ce qui vous le reconnaîtrez serait fort dommage. 

Toute journée commence par un café accompagnant des galettes sablées. Et il est pas encore dix heures que déjà on coupe des cornières. 

Et quand on coupe, on coupe. La preuve avec cette noria d’étincelles.

On fixe aussi des tiges de huit.

Comme on soude aussi, éclairant les lieux d’une drôle de couleur.

On coupe des bouts de tôles même en se positionnant sur le sol. On ne perd pas de temps car il faut que cela avance.

Comme on est entouré d’une myriade de copeaux d’acier enflammés, alors qu’on…. coupe ! 

On coupe encore et toujours.

Dans ces moments-là, on se protège de ces milliers de copeaux d’acier.

Comme je le disais, on soude aussi.

Pour de nouveau couper encore des plaques d’acier.

Une tôle que l’on retrouve quelques minutes après pressée et retenue contre un autre morceau de tôle.

On finit la journée avec encore des soudures et toujours des soudures.

La journée s’est terminée avec un chantier qui aura vu là encore pas mal de coupes, de morceaux tordus à la masse pour épouser parfaitement un arrondi. Bref, une journée ou malgré la pluie et la brume, le déjeuner a été parfait. Au menu un pâté maison, suivi de gibier dans sa sauce et cuisse de poulet et ses frites et bien sûr un excellent dessert là encore maison. Avec pour finir, un café. 

Ce fut une de ces journées qui aura été néanmoins importante, car on peut dire que la reproduction de la locomotive prend réellement forme. Déjà, le dessus de la chaudière est en partie posé, comme l’évacuation de la cheminée qui est parfaitement fixée. Pour ce qui est de la cabine de conduite, la partie haute et basse sont définitivement fixées au corps central. La grande discussion étant maintenant le mode de transport quand la reproduction de la locomotive sera terminée, jusqu’au point situé sur le pont viaduc ou elle sera définitivement posée.

La suite au prochain épisode…….

On continue à travailler la tôle

Je vous indiquais dans le précédent article que nous avions besoin de bras avec de l’huile de coude prêt à mettre les mains non pas dans le cambouis, mais simplement à nous aider à monter la reproduction de la locomotive. Bien sûr, comme il s’agit de travailler autant la tôle et l’acier, pas question de venir avec les beaux habits du Dimanche. 

Car si actuellement a lieu le perçage et ajustage de l’acier, dans les prochains jours et semaines, il va falloir aussi peindre l’ensemble. D’un noir de jais qui plus est. Donc adieu les habits du Dimanche et bonjour les tenus acceptant autant la poussière, parfois l’huile comme les éclaboussures d’huile et autres liquides adorant tacher. 

Vous vous sentez donc une âme de tâcheronne ou de tâcheron, avec qu’une envie de donner de votre temps à l’association, alors nous vous attendons avec plaisir. Nous vous donnons rendez-vous à l’atelier Corpet & Coeuzon, à Coeuzon précisément. Pour le trouver, prenez le chemin qui rejoint celui de l’Euro en partant toujours de ce bourg. Il se trouve à quelques mètres sur la droite après son début. Vous entendrez du bruit et vous serez accueilli par deux Bergers Australiens aboyant fort mais n’ayant qu’une envie : celle de vous dire bonjour.  Pour avoir plus de précision sur les horaires, contactez Michel Barbotte ( 07 88 40 21 13 ou michelbarbotte@orange.fr) qui vous communiquera les horaires d’ouvertures de l’atelier.

Et sinon que sait-il passé en ce mardi 23 janvier 2024 ? Rien de bien extraordinaire allons-nous dire. Il a été simplement coupé, percé mais également soudé de la tôle. Et pour vous faire une idée de tout ceci, voici comme à chaque fois, une série de photographies.

Tout travail d’équipe commence par se réunir et téléphoner. Car il y a toujours quelque chose à dire. Et on arrondit les angles à l’image de ceux-ci.

Et puis on mesure, on vérifie même à deux fois pour s’assurer que les dimensions sont les bonnes.

Ensuite ? Et bien on perce la tôle pour passer des tiges  de 8 qui seront ensuite boulonnées.

On a percé et maintenant on passe les tiges de huit et on serre fort et bien. 

Dans le même temps, les courroies qui retiennent le caisson que l’on fixe sont là pour assurer le bon maintien de l’ensemble. 

Mais on soude également et attention les yeux. On ne regarde pas ce que l’on photographie sinon demain on aura comme une impression de sable en dessous les paupières. Tient, on a justement réussi à capter cet instant.

Voilà c’est tout pour ce mardi 23 janvier, car commencé à 14:00 le chantier a été stoppé vers 16:30. Le motif ? La galette des rois qui avait lieu avec l’ensemble du personnel de la mairie d’Ouroux en Morvan en présence des élus. Qui aura trouvé la fève ? Nous ne le savons pas, à l’heure où nous écrivons ces lignes. 

La découpe du métal, une histoire d’hommes

Construire la reproduction d’une locomotive et particulièrement de celle qui assurait la ligne Corbigny / Saulieu est une histoire d’hommes. Car il faut être costaud et avoir des biscottos pour manier les cuves de métal mais également les couper au centimètre prêt. Et ce n’est pas sans danger, puisque le métal fuse lors de la découpe. Pas question de se mettre face au disque lors de son emploi avec la disqueuse. On est assuré d’être habillé de milliers copeaux d’acier. 

A la lecture de ces quelques lignes, je suis sûr que le poil de personnes du sexe féminin et masculin a du se hérisser. Mais je vous rassure c’était du second degré, cela n’étant qu’une manière d’inviter des femmes ou des hommes à venir seconder l’équipe construisant cette reproduction de la locomotive. Car, il est bien connu, plus on est de fous, plus on rigole. 

  • Vous pouvez contacter Michel Barbotte si vous êtes intéressé à rejoindre l’équipage pour quelques heures ou plus. 07 88 40 21 13 ou michelbarbotte@orange.fr

En attendant, la locomotive continue de prendre forme. Pas question encore une fois de vous donner une vue d’ensemble. Vous n’aurez droit à celle-ci qu’à la fin des travaux qui avancent. En attendant, des hommes ont continué à construire la reproduction d’une locomotive.

Pour construire une locomotive, tout du moins sa reproduction, il faut bien sûr percer pour permettre la fixation de vis. Et je peux vous assurer qu’il y en a. On dira qu’il en faut un certain nombre. Pour la précision, je vous renvoie vers Jean-Paul. 

On perce le métal tout seul ou à deux. Cela permet alors de donner plus de force à l’outil. L’assistant tient dans le même temps dans la main gauche un bol contenant de l’huile car la mèche de la perceuse chauffe rapidement. 

On utilise aussi une meuleuse, afin d’arrondir les angles de coupe. Il y en effet pleins d’échardes et certains angles pourraient couper les doigts de celles et ceux qui viendront demain à agripper la pièce de métal.

Mais auparavant, il y aura eu l’emploi de la disqueuse qui illumine les lieux.

Et avant toutes ces opérations, on aura mesuré bien sûr au centimètre prêt. Il est sûr que l’on discute, que l’on suppute, que l’on imagine, que l’on pense trouver une autre solution. Mais le but étant d’être le plus précis dans la représentation de la locomotive.

On emploie même une équerre. Car il s’agit d’être bien droit dans les découpes. Il ne s’agit que cela parte de travers, sinon il faudrait tout recommencer. Et puis as t-on vu une locomotive bancale, même en reproduction ? Jamais, alors on se veut précis et donc juste. 

Voilà, vous savez tout de ce qui a été fait en ce lundi 22 janvier 2024. Mais je peux vous assurer que malgré une météo des plus changeantes allant du froid à la pluie, la bonne humeur est présente comme l’envie de construire une belle reproduction de la locomotive du Tacot. 

Cela prend corps …..

Si le mercredi 17, début de la construction d’une reproduction de la locomotive du Tacot, nous étions dans la collecte des éléments, ce jeudi 18 janvier 2024, l’équipe du Tacot a tapé dans le bois dur. Il s’est s’agit de définir dans un premier temps, quels morceaux de ces différentes cuves allaient être coupés, mais surtout comment. 

On discute, on mesure, on suppute, on se réfère au plan d’origine de la locomotive, on rediscute, on avance un avis tandis que l’on suggère une autre hypothèse. Et puis surtout, on ne veut pas se louper dans les coupes, alors on attend l’agent voyer qui émet un avis. Qui se tourne alors vers le plan, avant de donner la réponse tant attendue. 

Comme il s’agit d’une reproduction, pas question de trouver tous les éléments qui font le charme d’une machine à vapeur. Pourtant, on y trouvera le corps principal de la locomotive qui est également appelé le corps de chauffe. Ensuite, s’ajoute la partie avant avec une partie de la chaudière et les tenders. A l’arrière, la cabine du conducteur bien sûr accessible. 

Ensuite, il y aura bien sûr les roues sur une partie de la locomotive, car pas question de reproduire à l’identique ce tracteur à vapeur. Ceci à cause de la configuration du terrain ou elle sera posée. 

Mais revenons par le biais de court reportage photographique à ce deuxième jour, où la folie constructive de l’équipe du Tacot prend corps. 

L’agent voyer dans ses calculs et bien sûr sa réflexion sur le qui du pourquoi du comment ne pas se tromper dans les mesures. Car, comme je le disais, il ne s’agit pas de se louper. 

Un tender est même utilisé dans les mesures qui vont être tracées pour guider la coupe. Le moment venu on équipe l’outil qui va couper la tôle. 

Mais déjà on s’intéresse aux cuves en forme de parallélépipède rectangle Et c’est parti. Attention aux yeux car cela fuse pas mal. 

Les copeaux métalliques font des gerbes étoilées.

Et arrive même à donner une certaine beauté à ces moments fort bruyant et plein de dangers quand même. 

Et voilà la coupe qui est faite. Elle correspond exactement à ce que l’on attendait d’elle. 

Pendant ce temps, une autre partie de l’équipe du Tacot a ramené une autre cuve qui servira à ….. Mais je n’en dirais pas plus. 

Et de nouveau, la coupe à l’identique de la première est opérée. 

La suite au prochain épisode comme on dit. N’hésitez pas à poser vos questions sur la construction de cette reproduction de la locomotive du Tacot. Nous essaierons de vous répondre le plus rapidement possible. 

Une folie de plus ….

Après avoir ouvert le chemin du Tacot en détruisant certains éléments de la nature, en ce début de l’année 2024 on construit. Oui, le groupe du Tacot construit et pas n’importe quoi, car ce que certains appelleront une certaine folie s’est emparé de ces hommes et de ces femmes. Il s’agit simplement de reproduire presque à l’identique la locomotive qui parcourait la voie ferrée de Saulieu à Corbigny.  

Mais ce n’est pas de la folie qui les habitent, mais plutôt le goût d’une certaine aventure pleine d’imagination, pour replonger dans l’histoire de ces lieux, ceux qui demain vont parcourir le chemin du Tacot.

Alors que faut-il pour faire une locomotive allez-vous demander et comment ? C’est simple : quelques anciennes cuves à mazout, auquel s’ajoutent différentes pièces d’outils agricoles. Pour le reste, là encore de l’imagination, de l’huile de coude et puis c’est tout. Bien sûr, je n’oublie pas un important outillage allant du tracteur, et oui il faut un tracteur, des meuleuses, des perceuses et autres outils divers et performants. La finalité de cette construction étant qu’elle soit installée sur le viaduc ou pont tunnel de Coeuzon. 

Retrouvez ici chaque jour l’évolution de la construction du Tacot par le biais de ce court reportage photographique. 

Tout commence par un café accompagné de gâteaux Saint Michel et on continue par aller “ramasser” des cuves de fioul et autres que des habitants d’Ouroux en Morvan ont eu la bonne idée de nous donner. 

Vous constaterez que les grands moyens sont utilisés pour aller chercher ces matériaux. Dans le même temps, une autre partie de l’équipe récupère les deux roues d’une ancienne faucheuse. Les roues qui vont vous vous en douter être utilisées, mais nous en diront pas plus aujourd’hui. 

On prend le temps de construire un éphémère établi qui n’aura duré que le temps d’un démontage. 

A ce jour, il reste peu de traces de ce qui a permis que le Tacot puisse parcourir en son temps le Morvan. Et pourtant, en se penchant un peu, dans un bout de champ, en partie enterré, Jean-Paul a retrouvé un rail. Oui un rail, un de ceux qui a fait partie de la ligne de chemin de fer. Il ne pouvait entrer en scène que de manière royale, comme il l’a été en ce mercredi 17 janvier 2024, avec tous les honneurs qui lui était dû, c’est-à-dire avec panache. 

Porté par ces hommes et surtout un tracteur, il va avoir demain un rôle important dans la scénarisation qui sera mise en place sur le viaduc enjambant le Chalaux. 

Il est l’heure du déjeuner et ces hommes et ces femmes se retrouvent pour un moment autour d’une table.

Maintenant, on emploie les grands moyens pour mettre sous abri la partie centrale de ce qui sera la reproduction de la locomotive. Et déjà, quelques ajustements sur la structure de métal.

Voilà, la journée a été bien remplie. Bien sûr, demain, vous retrouverez la suite de cette série d’articles sur la construction d’une reproduction de la locomotive du Tacot.