Sur les travaux sur la voie du Tacot
Articles sur la voie du Tacot
Que des occupations saines et culinaires
Des martiens ? Non, des habitants d’Ouroux-en-Morvan
De l’huile de coude… (19 juillet 2024)
Même s’il pleut, on avance (20 juin 2024)
Entretiens et randonnées (14 juin 2024)
On coupe ? Non, on rafraichit ! (7 juin 2024)
Une journée somme toute bien remplie (18 mai 2024)
A la vitesse d’un tracteur (12 mai 2024)
Ils sont toujours sur le chemin (2 mai 2024)
Un après-midi qui appelle à être sur les chemins (14 avril 2024)
Une journée multiservices (12 avril 2024)
Une pieuvre sur le chemin du Tacot (7 mars 2024)
Le chemin du Tacot trace sa route (1 mars 2024)
Le chemin du Tacot n’est pas tout (27 février 2024)
Les chemins d’Ouroux sont entretenus (6 janvier 2024)
Une matinée dans la brume du Morvan (16 decembre 2023)
Des idées et des idées pour le chemin du Tacot (10 decembre 2023)
La voie du Tacot a un agent voyer (4 decembre 2023)
Une grande étape a été franchie pour la ligne du Tacot (25 novembre 2023)
La voie du Tacot et biens communs : même démarche (8 novembre 2023)
Accéder au Chalaux de la voie du Tacot par une volée de marches (7 novembre 2023)
Une journée particulière dans la création d’un escalier dans le Morvan (29 octobre 2023)
Le chemin du Tacot continue de s’améliorer (20 octobre 2023)
Le chemin du Tacot se finalise (11 octobre 2023)
Des géants sur le chemin du Tacot (20 juin 2023)
Articles sur les travaux sur la locomotive
- On peaufine les moindres détails (26 avril)
- On peint et on perce encore (25 avril)
- On peaufine les détails (25 avril)
- Elle fume (18 avril 2024)
- Elle est parfaite (7 avril 2024)
- C’est fait, elle est posée (7 avril 2024)
- Préparation du départ (7 avril 2024)
- Cela se rapproche …. (28 mars 2024)
- L’entre deux (22 mars 2024)
- Crapiaux et Tacot, tout simplement (14 mars 2024)
Jour de la sardine à l’huile et du Tacot (25 février 2024)
Un rail de fixé sur le chemin du Tacot (22 février 2024)
Un court lundi du mois de février (20 février 2024)
Un pont entre le passé et le présent (16 février 2024)
En ce jour du mois de février (12 février 2024)
Une journée et demie (11 février 2024)
Une cheminée récalcitrante (2 février 2024)
Une journée sous le signe du béton (30 janvier 2024)
Fondation de béton (29 janvier 2024)
Sous le signe du plasma ! (26 janvier 2024)
Tout dire sans rien montrer (24 janvier 2024)
On continue à travailler la tôle (23 janvier 2024)
La découpe du métal, une histoire d’hommes (23 janvier 2024)
Cela prends corps (19 janvier 2024)
Une folie de plus …. (18 janvier 2024)
Que des occupations saines et culinaires
Le tacoteur est attaché aux symboles. Cela lui permet de s’investir encore plus dans l’entretien des chemins de la commune d’Ouroux. Et c’est ainsi que le mercredi 4 septembre 2024, il a pris le parti de revoir le circuit allant d’Ouroux à la chapelle du Banquet. Il faut dire, qu’avec la pluie alternant avec le beau temps et ce tout l’été, la végétation avait tout envahit, et particulièrement les chemins. Le randonneur devait jusqu’à ce jour se frayer, et le terme n’est pas trop fort, en certains endroits, tant les fougères avaient pris une place importante.
Mais avant de nous intéresser, à cette matinée du 4 septembre, je vous propose de (re)découvrir la recette de la râpée d’Ouroux. Les ingrédients sont les suivants :
pomme de terre bien sûr,
des œufs,
de la farine,
de l’huile et du sel,
enfin de la greilles ou lard.
Tout d’abord éplucher et râper les pommes de terre, puis les laver pour ensuite les égoutter, cela permet ainsi d’enlever en partie le féculent du légume. Dans un saladier, mettez les pommes de terres râpées et ajouter le sel (une pincée), les œufs et la farine, permettant de lier le tout. Dans une poêle ou vous aurez versé de l’huile, attendre qu’elle soit chaude et verser votre préparation. Ajouter le greille ou lard et retourner quand la face côté poêle de la râpée est bien dorée. Avant de servir, faire un tour de moulin à poivre sur la galette et servir avec une salade verte ou d’endives. Un morceau de fromage bien coulant peut accompagner le tout.
Donc, en cette matinée du 4 septembre, nos tacoteurs étaient (re)devenus des randonneurs entretenant les chemins de la commune. Et celui qui nous intéresse concerne celui de la chapelle du Banquet. Si vous le désirez, vous pouvez retrouver tout le parcours sur le site de visorando. Mais quelle est l’histoire de la chapelle du Banquet ? Comme l’indique le site Wikipédia, sur le site de la chapelle, sur les hauteurs dites « du Haut du Banquet », se situait déjà à l’époque des Eduens un temple celte qui rassemblait régulièrement les habitants de la contrée.
La chapelle a été édifiée sur la colline du Banquet en 1858 à l’initiative de l’homme politique et magistrat André Dupin (maire de Gâcogne de 1828 à 1848). Propriétaire du Château de Raffigny, il souhaitait, avec sa femme Marie-Geneviève Brunier, édifier un petit sanctuaire de style roman, qu’ils pourraient contempler depuis leur propriété. Ancien président de la chambre des députés et procureur général de la Nièvre, il voulait aussi redonner de l’éclat à sa région du Morvan, qui n’avait pas très bonne réputation à l’époque. Il fit l’acquisition des terrains en 1857, deux ans après le décès de sa femme.
Pour cette matinée, une partie de la “troupe” s’est partagé le travail. Jean-Jacques est parti en éclaireur débroussailler le plus gros, tandis que Michel, Jean-Paul et le rédacteur de ses lignes, se retrouvaient chez l’agent voyer, pour discuter des travaux à entreprendre prochainement.
La suite en photographie, comme d’habitude…..
C’est juste un peu obstrué, comparé à d’autres endroits.
Attention, cela coupe bien.
Michel dans ses fonctions de contrôle du travail, qui est bien fait !
Jean-Paul fait semblant de ne pas savoir que faire. Or, il le sait très bien, puisqu’il y a un arbre couché dans un des chemins avoisinants.
On ne discute pas là. On prépare une stratégie concernant l’après-midi du 4 septembre.
L’après-midi, le rédacteur de ses lignes, n’étant pas présent, il ne peut vous expliquer ce qui a été fait. Mais, il faut croire que tout a été, puisqu’il n’a pas eu de retours.
A suivre…..
Des martiens ? Non, des habitants d’Ouroux-en-Morvan
Les habitants d’Ouroux-en-Morvan sont des êtres bizarre. À peine, viennent-ils de finir de ranger les chaises, barnums et autres décors assurant le succès des mercredis du Tacot, que les voilà partis pour entretenir les chemins.
Et le vendredi 9 aout 2024, rendez-vous est donné aux plus courageux au domicile de Michel, l’agent voyer du chemin du Tacot. Bon, là, c’est normalement ce qui est prévu, mais tout le monde se retrouve au bar de l’Église, car il fait chaud et puis, que voulez-vous, notre agent voyer a élu cet espace comme étant sa cantine préférée. On discute tout en buvant un café et voilà, c’est parti On se partage la répartition des véhicules et …. la suite par le biais des photographies.
Première destination, un chemin situé dans le triangle Courboin / L’huis Rhodot et les Poutières. Il y a un arbre couché et l’information a été remontée à la mairie par un randonneur. Pour ceux intéressés par la position GPS ou l’arbre est tombé : 47°11’08.3″N 3°55’04.0″E
À signaler également la présence de Sylvain, un vacancier qui va nous prêter tout l’après-midi main forte. Comme lors des mercredis du Tacot. Nous tenons à le remercier.
Oui, Jean-Paul est présent, casqué, ganté et bien sûr équipé de sa tronçonneuse thermique.
Pour ce qui concerne Michel, c’est plus light, pas de protection et une simple tronçonneuse électrique, qui sait se jouer des grosses branches.
Et voilà le travail, il n’aura fallu que quinze minutes pour tout couper. Il ne reste plus qu’à enlever les branches coupées du chemin.
Pour du véhicule 4×4, c’est du véhicule 4×4. Mais il en faut autant pour emmener tous les outils permettant l’entretien des chemins.
Le randonneur peut maintenant passer sans souci, sans se douter que le chemin était auparavant bloqué.
On finira la journée du côté du pont / tunnel, pour déblayer le passage qui était soi-disant bouché. Précédemment, une halte aura été faite sur le ruisseau de l’Oussière qui a creusé son passage sur un chemin, rendant le passage des piétons comme des cycles assez périlleux. Également, un saut aura été fait à la Loutière ou un arbre, annoncé comme bloquant le chemin, avait finalement été poussé sur le côté, avant notre arrivée.
On constate donc que les habitants d’Ouroux-en-Morvan, sont des êtres bizarre, pensant toujours au bien commun. Mais n’est-ce pas le propre de l’homme de penser normalement à l’autre ?
À suivre….
De l’huile de coude…
Cet été, le tacoteur est face à une nature envahissante. La chaleur conjuguée à une pluie abondante depuis plusieurs mois fait que cela pousse de partout. Il s’agit donc de contenir la poussée de la nature. Et rien de mieux que de la bonne volonté et une envie de permettre aux randonneurs de parcourir sans souci le chemin du Tacot, pour rendre praticable les chemins, pour un temps.
Rendez-vous est donné en ce mercredi 17 juillet, à la salle des fêtes, pour savoir qui fait quoi. Et c’est ainsi que Jean-Paul a pour tâche de rendre praticable le chemin du Tacot du pont/tunnel jusqu’à la gare de Coeuzon. Pour ce qui concerne Michel, Ghislain et votre serviteur, direction du côté de Montpenssy, rouvrir un chemin devenu impraticable. Car les fougères poussent, poussent, poussent, rendant tout passage impossible. Il en est de même d’un des chemins arrivant sur la route vers Planchez. Nos trois nettoyeurs y passeront la mâtinée.
On se retrouve l’après-midi à trois pour revoir toutes les barrières du chemin du Tacot. Tout du moins vérifier autant le graissage des gongs comme s’assurer de la bonne fermeture de celles-ci. Les poids comme les poulies sont testées à l’envi.
Allez la suite en photo, comme d’habitude…..
Aie, aie, dit la tête de ce poteau, il va taper fort, le morvandeau.
Effectivement, il tape fort Jean-Paul de Coeuzon.
Grande discussion, pour trouver le bon emplacement permettant au poids de bien descendre.
Le pont/tunnel est plutôt en bas, même si le panneau indique le contraire. Mais qu’importe, la direction est donnée.
Qui dit pluie, dit eau et donc elle charrie de la terre comme des pierres, amenant à se positionner devant des buses, amenant le bouchage de celles-ci. Alors, là encore, le tacoteur est obligé de retirer le maximum de terre. Jusqu’à la prochaine fois.
On remarque que la nature envahit tout.
On use d’un outil pour couper certaines pousses.
Comme je l’indiquais, toutes les barrières du chemin du Tacot auront été vérifiées et graissées. Une journée de passée sous le soleil, ce qui change un peu.
À suivre…..
Même s’il pleut, on avance….
Les éléments météorologiques ne sont en rien un frein pour les tacoteurs. Surtout, quand il s’agit de restaurer le chemin du Tacot allant d’Ouroux-en-Morvan jusqu’à la gare de Razou. Mais, pour l’instant, on les retrouve encore bien loin de cette destination. En pleine pampa du Morvan, ou seuls les animaux sauvages et canettes de bières vides sont présents. Du côté du végétal, tout se mélange dans un grand fouillis, entre les arbres morts depuis trop longtemps, ceux qui se sont couchés il y a peu suite à un coup vent, comme ceux bloquant le chemin et qui doivent être écarté de l’espace de randonnée.
Alors tacoteuse et tacoteurs usent des outils modernes pour rouvrir cet espace bien trop longtemps abandonné. Cela va de tronçonneuse électrique à thermique, comme le tracteur de Jean-Paul, qui nous permet d’avancer rapidement. Et comme vous allez le voir dans la suite de cet article, il y a de plus en plus de volontaires présents, désirant voir cette voie ouverte.
Je rappelle que ce mercredi 19 juin, nous sommes à la veille de l’été et pourtant, tous les intervenants portent vêtements de pluie et pulls. Il faut dire qu’il ne fait pas chaud. Bien sûr, comme on va le voir, Jean-Paul est en tee-shirt, bien à l’abri dans la cabine de son tracteur. Ceci, expliquant cela !
La suite en photo…..
Preuve qu’il pleut, l’agent voyer Michel porte un couvre-chef du plus bel effet, comme d’ailleurs Dominique.
Un obstacle de moins sur le chemin du Tacot.
Même Janis et Ounna apportent leurs contributions lors de cette matinée pluvieuse. Ne serait-ce qu’en prenant la pose.
Tandis que Jean-Paul coupe un arbre qui gêne le futur passage des randonneurs, Michel est déjà à penser au lendemain ou les piétons pourront apprécier les lieux.
Jacques, nouveau renfort dans la tribu des tacoteurs qui déjà la semaine dernière avait donné un coup de main toute la matinée. Mais nous n’avions pas eu l’occasion de vous le présenter. Voilà, c’est fait !
On ne présente plus Dominique, qui est présent depuis le début de l’année et qui a permis que la reproduction du Tacot se fasse.
Voilà à quoi sert un tracteur dans notre restauration du chemin du Tacot : à pousser les arbres qui vont gêner demain la progression des randonneurs.
Et voilà maintenant, ce à quoi cela ressemble. L’agent voyer vérifie le travail parfait effectué.
“À la tombé l’agent voyer ?” Même pas, simplement, il enlève une racine récalcitrante.
Petite la tronçonneuse, mais vaillante.
Quand je vous disais que le tracteur est devenu pour les tacoteurs un outil obligatoire !! Vous imaginez, pousser tous ces feuillus et autres à la main ?
Et oui, nous avons désormais une tacoteuse, qui ne démérite pas. Bien au contraire.
Pause-café et croissant, ce qui fait dire à Ounna “C’est bon ce que tu manges ?”
Pendant ce temps, l’agent voyer réfléchit à ce qui nous attend.
Allez, on prend la pose avant de repartir ……
Et voilà ce que l’on trouve sur le chemin du Tacot. Que l’on ne vienne pas nous dire que c’est facile d’accès.
Ce que cela donne quand on utilise la tronçonneuse.
Une partie du chemin nettoyé et après, c’est presque la jungle.
Allez, bon appétit Jean-Paul et merci encore comme à tous les participants à cette matinée.
À suivre……
Entretiens et randonnées
Ils sont nombreux, ceux qui tiennent à ouvrir des chemins. Mais ensuite ? Il faut penser à les entretenir. À vérifier par exemple si des arbres ou autres végétaux ne les obstruent pas. Comme d’assurer la coupe des plantes, je pense aux genêts, qui peuvent empêcher la marche des randonneurs sur le chemin. Cela se fait donc avec régularité tout en étant équipé d’outils qui vous permettront de bien couper les végétaux. Pas question de venir avec simplement un outil de jardinage, du genre sécateur. Non, il faut s’armer de matériels comme des débroussailleuses, tronçonneuses et même parfois tracteur ou 4×4, ne serait-ce que pour pousser les troncs d’arbres.
Bref, imaginer c’est bien, mais il s’agit d’aller jusqu’au bout de son rêve. C’est ce que font nos tacoteurs qui, en ce mercredi 12 juin, étaient sur le chemin du Tacot pour son entretien. C’est ainsi que la première partie de la matinée fut consacrée à entretenir une portion du chemin allant à la fontaine Bellie. La seconde partie, sur la portion allant de la limite de la commune d’Ouroux à Montsauche les Settons. Le soleil étant pour une fois présent, tous ces travaux d’entretien ont peu se faire dans de bonnes conditions.
La suite en photographie…..
Nos trois tacoteurs prennent la pose devant leurs outils qui sont, il faut le reconnaitre, prêt à l’emploi.
L’agent voyer du chemin du Tacot a pour habitude de toujours avoir sa remorque derrière son 4X4. Cela permet ainsi d’y mettre les déchets végétaux du jour.
L’entrée du chemin du Tacot, en sortant de Montsauche, demande lui aussi de l’entretien.
La Balade sur l’histoire du Chalaux (12 juin)
Mais le tacoteurs aime aussi raconter l’histoire des chemins du Morvan. Et c’est ainsi que l’après-midi de ce même mercredi, Jean-Jacques nous fit découvrir le Chalaux à travers les différents chemins qui le longe. Histoire des prés aussi, qui, aux abords de la rivière, étaient entretenus il y a encore, il y a une trentaine d’années.
Avant le départ, on discute en attendant que tout le monde arrive.
On remarquera que les femmes sont en tête n’ayant pas peur des herbes et autres végétaux Bref, on avance. Mais au fait, c’est quoi le Chalaux qui traverse sur plus de 10 km la commune d’Ouroux-en-Morvan ?
Il s’agit d’une rivière qui coule dans les départements de Nièvre et de l’Yonne. C’est un affluent de la Cure en rive gauche, donc un sous-affluent de la Seine par la Cure, puis l’Yonne. Sa longueur est de 36,2 km et sa source se situe sur la commune de Planchez. Il couvre un bassin de 110 km carrés. Les communes traversées par le Chalaux sont : Planchez, Ouroux-en-Morvan, Brassy, Saint-Martin-du-Puy, Chalaux, Marigny-l’Église et enfin Saint-Germain-des-Champs.
La cabane des champs, tel est son nom. Elle servait autant en été qu’en hiver d’abri pour les agriculteurs venant travailler sur un champ de trois hectares qu’elle borde.
Si, si, il s’agit bien d’une Peugeot, mais le modèle n’a pas pu être déterminé. Si des amateurs le connaissent, qu’il n’hésite pas à nous contacter.
Le bâtiment servant au filtrage de l’eau consommé entre autres sur la commune d’Ouroux-en-Morvan.
Il s’agit d’une Cantharellus Pallens, plus communément appelée girolle pruineuse et qui est bien sûr consommable. Surtout dans une omelette et elles étaient fort nombreuses sur les bords des chemins que les randonneurs ont empruntés cet après-midi-là.
Voilà, vous savez tout sûr quelques-unes des occupations des tacoteurs du chemin du Tacot, situé sur la commune d’Ouroux-en-Morvan et Montsauche-les-Settons.
À suivre….
On coupe ? Non, on rafraichit !
Ce mercredi 5 juin 2024, le tacoteur est content. Il ne pleut pas, et il fait même beau. C’est donc l’occasion, pour lui, de couper quelques herbes qui se sont permises de pousser ces derniers mois. Des herbes et des feuillus qui ont pris la politesse en poussant de gêner en partie la vue sur la locomotive posée sur le pont / tunnel. Et il y a le chemin du Tacot allant d’Ouroux-en-Morvan jusqu’à cet édifice qui a vu l’herbe, elle aussi, pousser à grande vitesse. Elle ne gêne pas la progression, loin de là. Simplement, elle est présente et peut apporter un embarras pour les randonneurs.
C’est donc en deux équipes que nos quatre tacoteurs, se sont divisés. D’un côté l’agent voyer Michel qui avec une tondeuse mécanique carénée formule 1, va couper l’herbe sur le chemin. De l’autre, nos trois autres tacoteurs qui vont éclaircir le pont / tunnel comme la partie allant à la gare de Coeuzon.
La suite en image bien sur …..
C’est là qu’il faut couper, semble dire Jean-Jacque. Et effectivement, il s’agit de couper des feuillus qui ont pris une place importante dans cet espace.
On utilise même le treuil d’un véhicule 4×4 pour pousser l’arbre à se coucher dans la pente plutôt que dans le champ.
Nous sommes en présence d’une réunion Tupperware de débroussailleuses. Et cela se passe à la gare de Coeuzon.
Pendant ce temps Michel, avec sa tondeuse carrossée Formule 1, revient tranquillement vers Ouroux. Venu jusqu’au pont / tunnel, le voilà qu’il aura dégagé le chemin. “Mais c’est quoi ce monstre qui fait du bruit ?” semble dire Ounna
Quand je dis carrossé Formule 1, c’est que la conduite est sportive et demande un certain doigté pour tenir à la main le monstre qui coupe tout.
Même l’espace devant le banc sur la route de Coeuzon aura droit à une coupe parfaite. Le randonneur passant par là ne pourra qu’apprécier cette halte.
Mais l’entretien des chemins ne s’arrête pas là. Le lendemain, Michel coupe l’herbe sur le chemin de la fontaine Bellie, comme celle du chemin allant de Montpensy à la Loutière.
Bref, le tacoteur est un être bizarre qui pense aux autres et qui surtout ne compte pas ses heures.
A suivre….
Une journée somme toute bien remplie
Le tacoteur, comme on l’a vu la semaine dernière peut aller même les jours fériés entretenir les chemins. Ce mercredi 15 mai, il aura été pris toute la journée par le chemin du Tacot. Un matinée à revoir le texte qui s’affiche lors de l’emploi des QR Codes et un après-midi sur le terrain. Alors même si Jean-Jacques était absent, nos trois autres tacoteurs n’ont pas chômé.
Donc, le matin correction du texte des pages qui s’affichent quand les randonneurs lisent avec leurs smartphones l’un des douze QR Codes qui jalonnent le parcours d’Ouroux à Montsauche. Pour assurer une bonne lecture, une Chromecast Google TV branchée à un téléviseur lisait le contenu d’un smartphone à partir des pages en question. Ainsi, c’est assis dans un confortable canapé blanc que nos trois tacoteurs ont pu effectuer les corrections. Pas à dire, des matinées comme cela, c’est le rêve.
L’après-midi, comme il a fait beau, direction le chantier en direction de la gare de Razou. Pas de tracteur à cause d’une panne de cardan, mais de la bonne volonté et trois 4×4 pouvant remplacer au pied levée un tracteur.
Allez, la suite comme d’habitude via quelques photographies……
Pour monter, jusqu’à cet espace qui n’est pas encore ouvert, un peu de courage mais surtout une confiance importante dans les véhicules qui ont été bien sûr à la hauteur.
Voilà, où en est la progression. Bon, vu comme ainsi cela peut laisser penser que l’on passera pas, mais les tacoteurs ont maintenant du métier.
On coupe la plus grande partie de ce feuillu qui est en plein milieu. Puis après avoir dégagé le ballast au maximum autour du tronc, un coup de tronçonneuse, et le voilà qui permet demain le passage des véhicules des éventuels secours.
On s’équipe, on s’équipe et puis surtout, on fait bien attention à l’environnement. Il ne s’agit pas de se blesser ne serait-ce qu’en marchant entouré par tous ces feuillus.
Et voilà le travail. Maintenant, il suffira de recouvrir de ballasts pour permettre le passage sécurisé autant des randonneurs que des éventuels véhicules de secours.
Cela n’a pas l’air ainsi, mais ce feuillu a donné du fil à retordre aux trois tacoteurs. C’est bien simple, il était assis sur le tronc, malgré la coupe et ne voulait pas en bouger. Il a donc fallu employer les grands moyens : treuil d’un 4×4 et sangle. Au bout d’un moment, enfin, il s’est couché.
Et puis, ce qui devait arriver est arrivé. La chaîne de la tronçonneuse de Jean-Paul a mordu un certain nombre de cailloux faisant partie du ballast. Résultat, elle ne coupait plus. C’était fini pour la journée, surtout que nous n’avions pas de limes sous la main, pour affûter la chaîne. Allez, on plie les gaules, on reviendra la semaine prochaine.
A suivre…..
A la vitesse d’un tracteur…..
Ce mercredi 8 mai en début d’après-midi, trois tacoteurs étaient sur le pont. Plus exactement sur la ligne en direction de la gare de Razou. Mais si la partie Ouroux-en-Morvan vers Montsauche, demandait pas mal de travail, sur cette section, c’est presque trop facile. On avance en effet à la vitesse du tracteur conduit par Jean-Paul. On avance tellement vite, que nous sommes obligés de ralentir la vitesse. C’est dire !
Pourtant comme les photographies vont vous le montrer, il y a des arbres qui sont en travers, comme des genêts et autres végétaux. Pourtant, il semble que cette section s’offre aux tacoteurs sans retenue.
Alors, même si la météo n’était pas clémente, je peux vous dire que nous avons transpiré. La suite, comme d’habitude…..
Oui, il avance le tracteur. Benne au sol, il enlève les végétaux empêchant demain la progression des randonneurs.
On pousse, on pousse sous la surveillance de Michel, agent voyer.
Un tracteur et voilà que cela passe partout.
Non, l’homme ne plie pas face à la machine. Bien au contraire.
Et tout ce qui gêne est poussé, tout simplement.
Déjà une bonne partie de la voie qui est dégagée, et Janis et Ouna qui se gardent bien de trop s’approcher du tracteur.
Quel défi quand même d’ouvrir cette ancienne voie de chemin de fer on aurait pu supposer, et pourtant aujourd’hui cela semble bien facile.
On passe et ce de fort belles manières, cela permettant de découvrir des espaces ou les constructeurs de la ligne ont dû casser la roche.
De ce qui il y a un instant était barré est maintenant ouvert. Il ne reste plus qu’à finaliser en enlevant quelques branches qui auraient eu le toupet de résister à l’élan du tracteur.
Il ne reste plus qu’à continuer en allant en direction de la gare de Razou. Mais après ?
Voilà Jean-Paul, qui conduit avec tellement de doigté autant le tracteur que la pelle permettant ainsi d’avancer de manière si rapide.
D’ici quelques semaines, à n’en pas douter la partie du chemin d’Ouroux-en-Morvan à la gare de Razou sera probablement terminée. Je vous invite déjà à parcourir la partie qui est dégagée, vous allez découvrir quelques parties où l’homme a dû créer des ponts tunnels et autres, pour permettre le passage du Tacot. C’était il y a plus d’un siècle……
A suivre….
Ils sont toujours sur le chemin
Le tacoteur est sur les chemins presque 24/24 h. Preuve en est, le mercredi 1er mai, il était, non plutôt ils étaient sur le chemin du Tacot en direction de la gare de Razou. Car qu’il s’agisse d’un jour férié ou travaillé, ils se doivent d’être sur ces espaces qui n’attendent pas. Et qu’il vente, qu’il pleuve ou pire qu’il fasse soleil, ces hommes et ces femmes ne comptent pas leurs peines.
Mais avant d’aller plus loin, intéressons-nous à la recette des grenouilles sur un lit d’oeufs brouillés.
Ingrédients :
- 6 cuisses de grenouilles par personne
- 1 oeuf entier pour 6 cuisses de grenouilles
- 1 bouquet garni
- 1 échalote pour 12 cuisses de grenouilles
- 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive pour 12 cuisses de grenouilles
- 1 cuillerée de vinaigre de vin pour ½ litre d’eau
- Sel, poivre
- Persillade: un mélange de persil et d’ail finement haché
Préparation :
Faites bouillir l’eau avec le bouquet garni, le poivre, l’échalote vinaigre, le sel, le poivre et l’échalote.
Plongez les cuisses de grenouilles et surveiller leur cuisson; retirez-les du feu quand elles sont suffisamment cuites pour être facilement désossées, réservez des cuillerées de bouillon de cuisson (comptez environ 1 cuillerée à café de bouillon pour 6 cuisses de grenouilles)
Battez l’oeuf, salez, poivrez, ajoutez le bouillon, mélangez
Faites chauffer l’huile dans une marmite et versez-y votre préparation
Cuisez-la doucement en la remuant constamment
Incorporez la chair des grenouilles puis la persillade
Remuez jusqu’à obtention d’un mélange homogène et jusqu’au degré de cuisson souhaité.
Service avec une salade de saison. Bon appétit.
Donc les tacoteurs sont sur les chemins presque chaque jour. Jour férié inclus. Il faut en effet, continuer à ouvrir le chemin en direction de la gare de Razou, qui je le rappelle est en direction de Lormes. Un espace qui est parallèle à la route départementale en direction de Lormes / Corbigny.
Comme d’habitude, la suite en images….
Oui, il s’agit de passer ici, c’est-à-dire enlever les genêts. Et ils sont présents sur plus d’une centaine de mètres.
Michel, agent voyer de son état ayant fait tomber la casquette de chef de gare, s’interroge sur la meilleure manière de les enlever. Pas la casquette puisque sur le capot mais les genêts. Qu’à cela tienne, un coup de téléphone à Jean-Paul et rendez-vous est pris en début d’après-midi pour qu’il vienne avec le tracteur.
Et c’est parti, les genêts vont être adroitement enlever avec la benne. Fini la peur des tiques qui tombent dans le cou. Avec un tel engin, ils peuvent toujours essayer de faire la tique à la benne, ils seront marron et finiront dans la tombe.
Cela avance plus vite que d’écrire cet article et les genêts finissent sur les bas-côtés.
En quelques minutes, les genêts et les tiques ne sont plus qu’un souvenir lointain et le sol est nivelé sous l’œil attentif de Michel.
Au loin, le véhicule de Michel et cette distance a été parcourue tout du moins ouverte par le tracteur en même pas une bonne demie-heure.
Le tracteur est maintenant face à des ronces qu’il déplace là encore sur le côté.
En contrebas, la route départementale parallèle à l’ancienne voie de chemin de fer du Tacot reliant Corbigny à Saulieu.
A peine une heure et demie après et le véhicule de Michel n’est plus visible.
Quelques troncs d’arbres qui sont tombés sur l’ancienne voie et déjà on a fini pour aujourd’hui une bonne section du chemin du Tacot.
C’est donc plus d’un kilomètre qui sont maintenant ouverts en partant du moulin de Chamerelles. Vous avez bien sûr la possibilité de les parcourir à pied. Mais attention, ils ne sont pas balisés et il y a encore quelques travaux à effectuer et si demain vous deviez emprunter cette portion, vous devriez faire demi-tour. Car comme je le disais, il n’est pas encore entièrement accessible.
A suivre….
Un après-midi qui appelle à être sur les chemins
Il n’y a pas de jour spécifique pour aller entretenir le chemin du Tacot. La preuve en ce vendredi 12 avril en début d’après-midi, nos quatre tacoteurs étaient du côté de la gare de Coeuzon, pour maintenir une portion du chemin. En cette jolie journée où le soleil était présent, il était agréable de se retrouver sur ce bout de l’ancienne voie.
Oui, c’est Savelot que l’on aperçoit au loin et sur la gauche une toute toute petite partie de la vallée du Chalaux.
Alors c’est quoi entretenir le chemin, vous devez sûrement vous demander, alors que celui-ci est praticable ? Tout simplement, enlever des souches d’arbres morts comme des branches pouvant gêner la circulation des randonneurs. Tout cela, grâce et à l’aide d’une pelleteuse qui n’a plus d’âge mais qui fonctionne encore très bien.
La suite, comme d’habitude en photo bien sûr…..
Dès la sortie de la gare de Coeuzon, en direction de Montsauche les Settons, déjà une souche qu’il faut enlever. La bougresse est bien enracinée.
Malgré les conseils de Michel agent voyer, rien à faire la souche semble indéracinable. Et pourtant, elle finira par lâcher prise. Mais de cela on le verra plus tard. Pour l’instant, on est parti pour nettoyer trois cents mètres de chemin.
Un arbre mort pouvant présenter éventuellement un risque et le voilà poussé sans ménagement.
On rebouche ensuite le trou formé et ainsi le randonneur passera à cet emplacement sans savoir qu’auparavant il y avait un arbre mort.
Jean-Jacques qui se trouve derrière l’engin mécanique nettoie les abords du chemin.
On ramasse et on écarte des débris végétaux tandis que Michel s’assure de la bonne manœuvre.
Michel indique par le biais d’un bâton, l’emplacement ou se trouve une souche d’arbre à enlever.
La souche qui était récalcitrante a fini par céder sous les coups de la pelleteuse maniée avec dextérité par Jean-Paul.
“Hop, Hop, Hop, doucement…..” Il ne s’agit pas de se louper pour mettre la pelleteuse sur la remorque. Donc, on y va avec souplesse et lentement.
Le Chemin du Tacot ayant été sectorisé, les poteaux tout le long du parcours vont recevoir un marquage comme le montre cette photographie. Ainsi, le randonneur pourra avec l’aide du guide qui est disponible à la poste d’Ouroux-en-Morvan, savoir exactement quelle portion du chemin du Tacot il parcourt. Il est également prévu que des QR codes permettent d’avoir des informations complémentaires qui s’afficheront sur les smartphones. Mais ceci est une autre histoire.
A suivre….
Une journée multi-services
Un bon tacoteur est la personne qui sait prendre son temps. Qui discute aussi pour peser le pour et le contre et trouver la bonne solution. Ainsi, en ce mercredi 10 avril, pendant une bonne partie de la matinée, des discussions ont eu lieu autour d’un café. Cela concernait autant des QR codes à mettre en place sur le chemin du Tacot que de la couleur d’une pièce à installer sur la reproduction de la locomotive.
Mais avant d’aller plus loin, voici une recette de cuisine du Morvan. Il s’agit des bréchetons à la Morvandelle. Bien que le terme de brécheton ne figure pas dans les dictionnaires de France et encore moins dans ceux de Navarre, il est parfaitement connu des Morvandiaux, Nivernais, Brionnais, Charolais et très Bourguignons. Il désigne des petits poissons forts délicieux.
Nettoyez vos bréchetons sous l’eau courante
Ciseler légèrement vos bréchetons
Mettez-les à mariner 12 heures dans une marinade composée de vie blanc, d’huile, de sel, de poivre, d’aromates, la quantité des aromes étant en fonction de votre goût
Épongez vos poissons, faites-les griller en les arrosant d’huile
Servez très chaud.
Vous pouvez accompagner vos bréchetons d’une sauce mayonnaise que vous aurez enrichie de noix pilées.
Mais revenons à ce qui nous intéresse, à savoir la journée du 10 avril 2024. Et comme nous allons le voir, nos tacoteurs sont aussi des restaurateurs de passage de ruisseau, notamment ceux du maquis Bernard.
La suite, comme d’habitude en photo…..
On discute autour d’un bon café et de quelques gâteaux mais surtout on prépare la grande journée du 27 avril, qui est je le rappelle, le jour de l’inauguration du chemin du Tacot.
Une bien belle affiche a été spécialement conçue pour cette journée.
Le repas du midi préparé par Jacqueline, l’épouse de Jean-Jacques, dont une purée d’épinard délicieuse.
Déjà l’après-midi et direction le maquis Bernard pour restaurer des passages de ruisseau.
Ce sapin fera parfaitement l’affaire puisque son tronc va être débité en plusieurs morceaux qui, placés au-dessus du ruisseau, permettra son passage.
Nos trois tacoteurs devenus un instant bûcherons, préparent le tronc avant sa coupe.
On élague, on élague avant la coupe.
Voilà c’est posé et déjà on se prépare à fixer des tasseaux.
Le travail est bien fait, sous l’œil professionnel de Michel et Jean-Paul.
Toujours dans le maquis Bernard, direction la cabane des prés. Là encore, un passage de rondins à refaire. Je rappelle que lors de la seconde guerre mondiale, ce lieu a servi d’avant-poste dans la protection du maquis Bernard.
L’arbre est trouvé et il s’agit maintenant de le préparer avant sa coupe.
Je rappelle qu’il s’agit d’un feuillu qui était déjà au sol.
On positionne les rondins avant de les fixer.
Et après on dira que cela ne tient pas !!
Et voilà le travail. Alors si à l’occasion, vous allez visiter la cabane du pré, vous pourrez remercier Michel, Jean-Jacques et Jean-Paul, de vous avoir permis de passer le ruisseau sans avoir les pieds mouillés.
Très fiers, nos trois restaurateurs de passages de ruisseau.
On finira la journée, en discutant encore une nouvelle fois du … Tacot bien sûr.
A suivre.
Une pieuvre sur le chemin du Tacot
La semaine dernière, vous pouviez découvrir l’ouverture du début des travaux de la ligne du Tacot vers la gare de Razou. Les mercredis se suivent mais ne se ressemblent pas, car si la semaine dernière il y avait foule, sept jours après, nous n’étions plus que trois. Heureusement que la présence de Janis et Ounna remontait la moyenne.
Mais qu’importe le nombre, puisqu’à la fin de la journée, ce qui était prévu au matin était accompli le soir.
Je rassure bien sûr celles et ceux désirant des nouvelles sur la construction de la reproduction de la locomotive, le temps, tout du moins l’humidité de l’air, nous empêche de la peindre. Donc, patience, patience…
C’était un mercredi 6 mars ou la météo habituelle d’Ouroux en Morvan était présente. C’est à dire brouillard et…. brouillard.
La suite comme d’habitude en photo……
Oui, Ounna participe au nettoyage de cette souche. D’abord on sent et ensuite seulement on gratte. L’agent voyer est prêt avec le râteau et prend la pose.
La troisième personne est Dominique, l’agent facteur du chemin du Tacot, prêt lui aussi à nettoyer la souche.
Cela se nettoie bien mais surtout cela ressemble de plus en plus à une pieuvre. Mais, de cela nous y reviendrons.
Autre lieu, ou il s’agit de mettre les pieds dans l’eau. On monte un muret avec des pierres et le ciment est tout simplement le sable du cours d’eau. Je peux vous assurer que les pieds sont trempés comme les pantalons, surtout celui du rédacteur.
Il est bon le pain au chocolat acheté à la boutique des saveurs de Corbigny. Autant Michel l’apprécie, autant Janis et Ounna en hument la bonne odeur, tout en espérant que quelques miettes viendront à tomber.
Dominique aussi, l’agent facteur du chemin du Tacot, apprécie son goût, surtout qu’il est accompagné d’un bon café.
Voilà, on a construit ce muret, tout en permettant à l’eau du ruisseau de couler sans encombre.
Il est midi. Il est temps d’aller manger. Une pose pour la photo. Clic-clac, c’est dans la boîte.
On reprend l’après-midi toujours à trois, mais ici avec Jean-Paul. Il va être coupé quelques arbres qui s’étaient couchés sur le chemin du Tacot.
On coupe vite, bien et convenablement.
Toutes coupes d’un arbre couché s’effectue de la manière suivante : on enlève d’abord toutes les branches et ce qui pourrait gêner la coupe du tronc. Ensuite, on utilise la tronçonneuse en coupant le tronc tous les un mètre environ. Il ne reste qu’à pousser les rondins et autres sur le bord du chemin du Tacot.
Pendant ce temps, Janis et Ounna attendent l’arrivée d’un hypothétique train venant d’Ouroux en Morvan. Patience, patience….
Et de nouveau la pieuvre du Tacot. Elle a en effet été ainsi baptisée et elle se positionne juste à l’entrée du chemin du Tacot, là ou la semaine dernière nous avions ouvert la voie. Elle est amenée à rester car son assise permettra ainsi aux randonneurs de se reposer lorsqu’ils feront le trajet sur le chemin du Tacot.
A suivre….
Le chemin du Tacot trace sa route
C’est reparti. Si le chemin du Tacot permet aujourd’hui la liaison entre Ouroux en Morvan et Montsauche les Settons, notre agent voyer voyait plus loin. Car pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Cette folie entraînant une autre, il devenait intéressant d’aller du côté de Lormes. Rendez-vous à donc été donné par les canaux habituels aux bonnes volonté pour ouvrir la partie vers la gare de Razou. Nous étions quatre au lancement en 2022 de cette aventure, nous étions beaucoup plus en ce mercredi 28 février 2024.
Mais avant d’aller plus loin, faisons un saut dans le passé. Lors de l’exploitation du chemin de fer, entre Saulieu et Corbigny, le Tacot a vu des personnes décédées car n’ayant pas pris la pleine mesure du danger lors du passage du train. Ainsi, le 2 avril 1911, venant d’Ouroux, le train N°276 a heurté au passage à niveau de la halte de Razou, madame veuve Gautard de Gâcogne. Cette dernière, affligée de surdité, malgré les avertissements du mécanicien, a eu le crâne et un bras fracturée. L’infortunée est décédée le même jour d’une congestion cérébrale provoquée par le choc.
Toujours concernant la gare de Razou, sachez que ce hameau a été créé par l’arrivée de la ligne de chemin de fer et donc de la gare. Hameau ou plusieurs commerçants et artisans se sont installés ainsi que deux auberges. La gare de Razou comptait 18 habitants en 1921, 22 en 1931. Aujourd’hui …..
Revenons à ce mercredi 28 février 2024. Il était 09h00 en ce jour où le brouillard était présent. Rendez-vous était donné au parking de la plateforme de bois à côté du moulin de Chamerelle (D 17).
Comme d’habitude la suite par le biais des photographies du jour.
Premières coupes des ronces et déjà “la télé” est présente pour immortaliser ce moment.
La télévision ? Non, plus précisément Laurent Bouit présent pour filmer l’avancée des travaux en vue d’un reportage sur les chemins du Morvan.
Le nombre de participants est important comme on le constate. Et même s’il fait froid l’engouement est là.
Et si les adultes ont des outils à moteur à lames tranchantes, de plus jeunes emploient tout simplement un sécateur. Comme on le voit l’envie de voir avancer ces travaux n’a pas d’âge.
Justement en parlant d’outils à lames tranchantes, Jean-Paul manie le sien avec une dextérité certaine. Les ronces et autres épineux sont coupés au raz du sol.
On peut se contenter d’une tronçonneuse électrique, le principal étant de participer et de couper tout ce qui gène la progression.
Tout doit, pardon tout va disparaître, pour permettre au randonneur de circuler convenablement.
On ramasse, on ramasse, et on ramasse.
Tandis que d’autres coupent, coupent et recoupent.
On se mouche aussi, car le fond de l’air est humide.
Et si on fait une pause c’est pour échanger entre participants.
On change de lame pour mieux couper la végétation.
On emploi maintenant le tracteur pour sortir autant des pierres au poids important comme de pousser sur le côtés des végétaux qui gênent la futur circulation des randonneurs. Et tout cela sous l’œil de la caméra de Laurent Bouit, tandis que l’agent voyer donne ses instructions.
Le printemps arrive. La preuve.
La bonne humeur est bien présente. Et attention, ça coupe bien ! Crac. Crac.
Moment d’interrogation, face à ce tronc d’arbre.
Pendant ce temps, des discussions vont bon train, comme l’avancement des travaux.
Dominique, le facteur du chemin du Tacot, a fort à faire avec les feuilles mais il prendra la pose un court instant.
Le tracteur ne sert à rien dans certains cas, pour enlever des souches d’arbres.
Par contre, pour déraciner cet arbre, le tracteur est d’un grand secours.
Et il finira coupé entraînant un ballet de copeaux.
Le ballast est bien présent sur ce chemin. Cela confirme que nous sommes bien sur la voie du Tacot.
A midi, se sont un certain nombre de personnes qui se sont retrouvées au Bar de l’Eglise pour déjeuner. Et l’après-midi, les travaux reprennent toujours avec Laurent Bouit derrière la caméra. Ouna, la chienne Berger Australien surveillant ceux-ci.
On est arrivé à l’emplacement que l’on désirait voir en cette fin de journée. On réunit tous ceux qui sont encore présents et clic-clac la photo souvenir.
A suivre…..
Le chemin du Tacot n’est pas tout
Le chemin du Tacot n’est pas tout. La preuve avec les dizaines et les dizaines de kilomètres de voies ouvertes à la randonnée et qui sillonnent toute la commune d’Ouroux en Morvan. Il s’agit donc de les entretenir et permettre ainsi aux randonneurs de les parcourir en toute sécurité et plaisir.
Je rappelle que les travaux sur les haies sont interdits durant la période de nidification des oiseaux qui s’étend du 15 mars au 31 juillet pour les particuliers et collectivités. Pour les agriculteurs, les dates sont différentes puisque allant du 16 mars au 15 août.
A quelque semaines de la date limite, il s’agit donc de faire le tour des chemins afin d’assurer l’entretien permettant ainsi le passage des randonneurs. Particulièrement pendant les mois d’été.
Comme nous en sommes à nous intéresser à la marche à pied, arrêtons-nous un court instant sur Visorando. Accessible à partir d’un site internet et/ou d’une application mobile c’est une référence pour la randonnée. Il propose de découvrir tous les chemins ou sentiers en France mais aussi dans les collectivités d’Outre-mer et à l’étranger. On trouve une large variété d’itinéraires de randonnée qui peuvent convenir à tous les goûts, allant de simples balades dominicales à des expéditions plus engagées en montagne ou en plaine. Les activités couvertes incluent la randonnée à pied, le VTT, le cyclisme sur route, le ski, la raquette à neige, l’équitation, et même le canoë/kayak.
Visorando se distingue par sa bibliothèque d’itinéraires soit plus de 29 812 itinéraires disponibles. Chaque itinéraire est accompagné d’un descriptif précis, d’une carte au 1:25 000 (IGN pour la France), permettant aux utilisateurs de trouver et de suivre facilement des parcours adaptés à leurs besoins et à leur niveau d’expérience.
L’application mobile Visorando, disponible sur les plateformes iOS et Android, est conçue pour aider les randonneurs à trouver des idées de randonnées et à utiliser leur smartphone comme GPS de randonnée, même sans réseau mobile. Cela rend ainsi l’exploration des chemins de manière accessible et sécurisée
Ne doutant pas que vous allez assurément parcourir les chemins de la commune d’Ouroux en Morvan, allons en direction de celui menant à la Chapelle du Banquet. Je rappelle qu’elle est aussi appelée “Notre-Dame du Morvan. Elle est un édifice religieux de taille modeste situé en haut d’une chaîne de petites collines sur la commune de Mhère, dans le département français de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté”. (source Wikipédia)
Ceci étant posé, ce lundi 26 février 2024, après un rendez-vous à Coeuzon, direction l’un des principaux chemins menant à la chapelle du Banquet. Pour la matinée, il est prévu d’élaguer branches et autres dépassant dans le chemin et qui va à terme gêner la marche des randonneurs.
La suite en images comme d’habitude.
Pour ce type de travaux, on s’équipe aux niveaux des vêtements, comme des protections appropriées, comme du matériel qui va permettre de couper tout ce qui dépasse sur le chemin.
Cela gadouille pas mal, mais on avance prêt à faire un sort aux branches débordant sur les chemins.
Janis et Ouna sont là pour surveiller les travaux et s’assurer que tout est bien ramassé après les coupes.
Les fourches permettent de ramasser les débris végétaux.
Ouna a l’œil américain pour faire remarquer que des végétaux ne sont pas ramassés.
Michel, agent voyer de son état, en pleine prise de houx coupé. On remarque que le geste est noble comme son déroulé dans le maniement de la fourche.
Même les branches de résineux sont coupées. Pas de pitié pour tout ce qui dépasse et qui demain gênera la circulation des randonneurs.
La gadoue, la gadoue est partout. Et pas question de se promener dans ce cas là avec des chaussures de ville comme on désigne les souliers qui ne supportent pas la moindre tache comme la moindre goutte de pluie.
On rencontre aussi des résineux touchés par le scolyte. La faute au réchauffement climatique, comme il est indiqué dans cet article.
En un peu plus de deux heures, le chemin menant vers la chapelle du Banquet est redevenu plus praticable. On se dépêche car il pleut et déjà presque midi. C’est tout pour aujourd’hui. En vous souhaitant de bonnes randonnées.
Les chemins d’Ouroux sont entretenus
Mais en dehors du chemin du Tacot, que font les adhérents de l’association ? Très souvent, il m’est posé la question. Je rappelle alors qu’il est mis en place d’autres activités comme la journée annuelle de la ferme ainsi que les journées de la pléchie. Quand on me parle des chemins de randonnée de la commune, je signale qu’ils sont effectivement entretenus.
Preuve en est, en milieu d’après-midi du samedi 6 janvier 2024, à la Loutière, trois adhérents se sont retrouvés en ces lieux tout à fait par hasard. Chacun de leurs côtés, qui pour l’un à pied, qui de l’autre en 4×4, parcouraient les chemins, afin de vérifier leurs bons usages. Michel et Brigitte, car ils s’agissaient d’eux en 4×4, ont ainsi coupé un certain nombre de troncs d’arbres et branches qui obstruaient la bonne circulation pédestre. Quant au rédacteur de ces lignes, accompagné de ces deux chiens, il a remis de l’ordre dans un certain nombre de sentiers. Ensemble, c’est un tronc, plutôt une branche assez grosse qui a été coupé avant de reprendre l’inspection des chemins.
On le sait, le chemin du Tacot est un moment qui occupe beaucoup. Pourtant, on n’oublie pas les chemins de la commune d’Ouroux en Morvan et heureusement. Preuve en est…..
Michel a des biscottos et il est costaud.
Une matinée dans la brume du Morvan
Ce mercredi 13 décembre, une petite partie de l’équipe du Tacot a repris la direction des chemins d’Ouroux. Il s’agissait de voir si Jean-Paul devait dans l’après-midi intervenir avec un tracteur pour enlever une souche, bloquant en partie le chemin entre la Loutière et Courtgermain. Quelques opérations de levage à la main et la plus grosse partie fut poussée dans un fossé. Cela évitera un déplacement de tracteur et donc une économie de fioul. Pour le reste, un coup de sécateur a rafraîchit l’espace aux alentours.
Toujours à la Loutière Laurent Bouit, réalisateur de film, a interviewé le rédacteur de ces lignes. Cela lui a permis de connaître l’origine supposée de ces lieux. Mais également de constater que les chemins doivent faire l’objet d’un entretien régulier. En effet, la nature reprenant ses droits, il s’agit de vérifier si la bonne circulation des randonneurs peut s’effectuer. Tronçonneuse mais également sécateur, ont été les outils du jour, employé sur un chemin communal entre justement la Loutière et la route de Courtgermain.
Toujours dans le cadre de l’entretien des chemins, un tronçon pédestre a été parcouru car faisant l’objet dans le futur d’un prochain chantier. Je rappelle à ce sujet, que vous êtes les bienvenus pour participer à l’entretien des chemins. Il vous suffit de vous munir d’une paire de chaussures de marche, de vêtements appropriés pour aller parfois dans les massifs de ronces et d’outils divers comme tronçonneuse, serpe, etc….. Vous trouverez les informations pour contacter l’association dans les pages du site web.
Cette matinée sous le signe du brouillard ne pouvait pas se terminer sans un clin d’œil au Tacot. Ce fut le cas, par la pose d’un panneau Départ / Arrivée juste au-dessus de celui qui est installé à la salle des fêtes d’Ouroux en Morvan. Prochainement, il en sera de même à Montsauche les Settons.
L’agent voyer Michel Barbotte prenant la pose en compagnie du cinéaste Laurent Bouit, devant le panneau de la salle des fêtes d’Ouroux en Morvan.
Des idées et des idées pour le chemin du Tacot
Le mercredi 6 décembre se tenait une réunion concernant bien sûr le chemin du Tacot. Toute l’équipe était présente, comme les croissants et le café. Ce moment de convivialité n’empêchait en rien le sérieux des discussions qui ont tourné autour de la construction de la maquette en 3D du Tacot, qui sera posée sur le pont / tunnel du chemin.
On a discuté poids, longueur, mais également comment effectuer cette construction comme le transport sur les lieux le moment venu.
On a rappelé aussi des moments d’il y a quelques années en arrière, ou un bateau à aube a été construit par une partie de l’équipe du Tacot et qui a eu un bel effet sur le lac de Pannecière. Comme le veut la tradition, certains marins d’eau douce ne savaient pas nager. Mais était-ce important ? La preuve que non, car toujours présent aujourd’hui.
Une autre discussion a concerné la proposition de cartes postales prochainement mises en vente. En effet, afin d’avoir des rentrées d’argent, pour permettre l’achat de matériels pour l’entretien du chemin du Tacot, il est prévu l’impression de cartes postales, de marques pages, mais également avant la fin de l’année d’un calendrier. Tous ces supports étant illustrés de photographies prises par les membres de l’association sur et dans les abords du chemin du Tacot.
Afin de vous donner une idée de ce qui sera proposé prochainement, voici l’entête du calendrier, ainsi qu’une des nombreuses carte postale.
L’entête du calendrier 2024
Une des nombreuses carte postale disponible prochainement
La voie du Tacot a un agent voyer
Ne dites plus chef de gare de première classe, mais agent voyer. C’est la définition que l’on peut retrouver sur le site Wikipédia, le voyer, en latin « viarius », est l’inspecteur des chemins. C’est l’officier préposé à l’entretien des voies publiques sous l’Ancien Régime, qui prend ensuite le nom d’agent voyer au XIXe siècle (et d’architecte-voyer dans les villes). Ici en l’occurrence, il s’agit de de l’entretien de la voie du Tacot, et dont le rôle est dévolu à Michel Barbotte. Bien sûr, il est entouré de volontaires, qui agissant sous sa direction, assurent le bon entretien de ladite voie.
Justement en parlant de volontaire, sachez qu’un p’tit nouveau vient de se joindre à l’équipe de l’agent voyer. Se prénommant Dominique, il s’agit d’un ancien facteur à la retraite et demeurant à Montsauche. C’est donc une personne auquel nous souhaitons la bienvenue et que nous remercions par avance pour toute l’aide qu’il pourra apporter au projet de la voie du Tacot.
En parlant de projet, sachez que le mercredi 29 novembre 2023, en matinée, toute l’équipe sous la houlette de l’agent voyer a été sur le pont /tunnel afin de voir l’espace que tiendra la maquette en grandeur nature du Tacot. Il s’agit en effet, d’effectuer la construction en tôle d’une maquette en 3D de la locomotive qui assurait la liaison entre Corbigny et Saulieu.
Si vous avez de vieilles tôles ou si vous savez travailler l’acier et tous ses composants, n’hésitez pas à contacter Jean Paul Berlot ou Michel Barbotte. Toutes les personnes de bonne volonté sont acceptées.
Une partie de l’équipe avec l’agent voyer dont Dominique, le nouvel arrivant sur les lieux où sera posée la maquette.
Une grande étape a été franchie pour la ligne du Tacot
Ce mercredi 22 novembre 2023 est un grand jour dans l’histoire de la ligne du Tacot. En effet, elle est entièrement balisée, permettant ainsi d’aller d’Ouroux-en-Morvan à Montsauche les Settons, et ce sans se perdre. Le randonneur effectuant cette randonnée n’aura plus à se dire “Je vais à gauche ? Je vais à droite ?” car régulièrement il va trouver des panneaux indiquant la direction à prendre.
C’est d’autant plus important car il s’agit ici de l’aboutissement du rêve d’un homme qui a su entraîner avec lui tous les volontaires qui ont bien voulu participer à cette aventure. Je veux bien sûr parler de Michel Barbotte, chez qui la détermination mais également la volonté à été un moteur important assurant la réalisation de ce projet un peu fou.
Car il en fallait de la détermination pour convaincre un petit groupe de personnes qui ont su le suivre chaque mercredi et quelquefois à d’autres jours de la semaine. Une détermination qui s’est concrétisée en fédérant tous ceux qui en 2022 ont voté pour que ce projet reçoive la subvention du département de la Nièvre.
De la volonté, il en avait quand il a montré qu’il tenait à ce projet. Il n’a pas compté ses heures comme ses jours, et par n’importe quel temps, pour ajuster telle barrière, couper telles broussailles ou que sais-je. Avec toujours un guide qui avait pour nom Le Tacot.
Cet homme-là mérite bien le titre de chef de gare titulaire de première classe car ils n’étaient pas nombreux ceux qui ont cru en son “histoire” quand il l’a présenté il y a trois ans.
Bien sûr, des obstacles se sont présentés tant matériels qu’humains. Mais à chaque fois, Michel Barbotte avec le groupe de personnes qui l’ont rejoint ont su résoudre ces soucis.
Alors ce mercredi 22 novembre 2023, oui la signalétique entre Ouroux et Montsauche est achevée. Et c’est aussi un grand jour, pour toutes celles et tous ceux qui ont permis de réaliser ce projet. Mais….tout n’est pas terminé et heureusement. Vous pensiez que nous allions fermer le chapitre de la construction de la ligne du Tacot ? Et bien pas du tout, car il reste aujourd’hui à … mais nous aurons l’occasion d’en reparler ultérieurement.
En tout cas, ce mercredi 22 novembre, une grande partie de l’équipe du Tacot était présente sur la commune de Montsauche-les-Settons. Il s’est s’agit de baliser le chemin en partant de la gare de Montsauche, jusqu’à la sortie de la commune en direction d’Ouroux. Une partie du trajet oblige malheureusement à emprunter la route, mais bifurque avant le terrain de foot pour ensuite rattraper l’ancienne ligne du Tacot.
Voici quelques photographies, qui pour la première marque une étape importante. En effet, le panneau d’information est posé sur l’ancienne gare à Montsauche-les-Settons. Tout un symbole.
L’ancienne gare de Montsauche avec le petit appenti qui proposait en son temps des toilettes. Elle est située après la salle des fêtes de la commune.
Le panneau d’information du Chemin du Tacot que l’on retrouve à Ouroux.
La chaise du chef de gare ?
Le panneau présentant les balades et randonnées des grands lacs du Morvan avec le panneau indicateur du Tacot.
En arrivant au terrain de foot, on remarque sur la gauche l’ancienne ligne de chemin de fer du Tacot. En tendant l’oreille, on pourrait presque entendre le sifflement du train.
La voie du Tacot et biens communs : même démarche
La voie du Tacot est un espace en perpétuel mouvement. Car après avoir ouvert cette voie, il s’agit de l’entretenir. Cela concerne la végétation qui pousse et oblige à la couper pour que les randonneurs puissent circuler convenablement. Mais cela concerne aussi tout ce qui a trait à la chute d’arbres et autres sur la voie ou ses abords. Bien sûr, on rencontre ce genre de souci lors de vents importants, mais pas que…. En effet, on trouve de plus en plus souvent, des arbres qui tombent tout ou partie, sans que les conditions météorologiques soient défavorables. Cela étant dû au réchauffement climatique. Ne l’oublions pas, les forêts souffrent du climat qui voit le thermomètre être à la hausse. Cela entraîne une faiblesse de la végétation donc des feuillus. Au moindre coup de vent, on les retrouve au sol. Et comme on va le voir, dans cet article, la nature elle-même est complètement déréglée.
Ce mercredi 8 novembre 2023, sous la conduite du chef de gare titulaire de première classe Michel Barbotte, les habitués de la voie du Tacot se sont retrouvés dans le bas de Cœuson. Pour situer le lieu, pour les personnes connaissant la géographie de cet espace, le point de ralliement était juste après le lavoir en direction de la gare de Cœuson. Un arbre, car il s’agissait bien de cela était au sol. Déraciné par un coup de vent, il bloquait en partie le passage ainsi que l’usage partiel du pré bordant la voie.
Un tracteur, une tronçonneuse et cinq minutes après le chemin était dégagé.
On coupe et déjà le feuillu en partie enlevé.
Pendant ce temps, de l’autre côté de la haie, les opérations sont étroitement surveillées. Il ne s’agit en effet d’anticiper tout mouvement de renvoie du tronc lors de la coupe, pouvant dans ce cas occasionner des blessures graves. Surtout quand le tronc est en traction.
A la fin de l’intervention, il ne reste plus que la souche avec des racines qui montre que le réchauffement climatique est bien présent.
Autre entretien toujours sur la voie du Tacot
Comme nous en sommes à nous intéresser à cette partie de la ligne du Tacot, voyons les travaux entrepris de manière gratuite par Michel Chevreau avec une pelle mécanique. J’avais ici même présenté les travaux effectués en juin 2023. L’emplacement étant situé avant le viaduc du Tacot, ou a été construit dernièrement un escalier.
Si dans les premières semaines, cela avait de la “gueule”, avec les pluies la tranchée s’était peu à peu remplie de gravats charriés par les eaux. Il fallait donc remédier à ce souci. C’est donc ce mardi 7 novembre que Michel Chevreau muni d’une pelle mécanique a dégagé la tranchée. Un travail effectué, il va de soi, dans les règles de l’art.
On ne le remarque pas sur la photo ci-dessus, mais il s’agit là d’une tranchée avec une longueur importante. Le damage effectué sur les bords de la tranchée, assure ainsi une bonne tenue de la terre. Maintenant, l’eau va de nouveau s’écouler convenablement.
Entretiens de chemins pour le bien commun
Toujours en ce mercredi de début du mois de novembre, le chef de gare titulaire de première classe de la voie du Tacot, ne pouvait que s’intéresser qu’au bien commun. Accompagné d’un équipage digne et courageux, il a été dégagé un chemin communal montrant encore une fois que la nature souffrait. Je vous renvoie à cet article permettant de comprendre comment vie actuellement le domaine forestier français. En restant optimiste, le pire est à venir.
Je parlais en début d’article du réchauffement climatique. Ce qui suit en est la preuve. Ci-dessous, une branche de noisetiers, présentant des bourgeons comme on peut en voir au printemps. Pourtant, ces quelques photographies sont prises le 8 novembre 2023, en fin de matinée. Qui a dit que le réchauffement climatique n’était qu’une vue d’esprit ?
Autre vue d’une autre branche de noisetier
Pour celles et ceux désirant situer où eurent lieu ces travaux, sachez que l’emplacement était sur le chemin communal partant de la D12 en allant vers Courgermain, et rejoignant la Loutière. Je dis bien chemin communal, et non chemin privé, comme certains peuvent le suggérer à tort.
Un bûcheron du Morvan, comme on aimerait en voir plus souvent.
Après analyse rapide, la coupe est effectuée.
On a essayé de vous montrer un exemple comme tant d’autres de la volonté de quelques personnes de donner au Morvan et plus particulièrement aux chemins de la commune d’Ouroux-en-Morvan, une accessibilité à tous. Espérons que les générations futures continueront cette démarche et ceci pour le bien commun.
Accéder au Chalaux de la voie du Tacot par une volée de marches.
Trente-quatre, trente-cinq, trente-six, trente-sept, ou peut-être même davantage. Aujourd’hui, d’un côté, il y a ceux qui préconisent un nombre impair de marches pour l’escalier. De l’autre côté, il y a ceux qui vous assurent que l’escalier du viaduc, également appelé pont/tunnel, comporte un nombre pair de marches. Quel que soit leur nombre exact, retenez que l’escalier est désormais achevé. J’avais précédemment présenté son élaboration ici même, malgré des conditions climatiques qualifiées de dégradées. En l’espace d’une journée, cette volée de marches s’est intégrée au paysage de la voie du Tacot, grâce à l’effort conjugué d’un grand nombre de volontaires, ravis d’apporter leur contribution physique à la construction de cet ouvrage.
Aujourd’hui, nous revenons sur les travaux de finition qui vont permettre aux randonneurs d’emprunter cet escalier en toute sécurité. Réalisés dans les jours qui ont suivi sa construction, une main courante a été installée, offrant à l’utilisateur l’assurance de ne pas glisser. Même si les marches sont présentes, la pente demeure abrupte, aussi bien en descente qu’en montée. Si vous vous souvenez des photos prises pendant la construction de cet escalier, les images suivantes vous permettront sans aucun doute d’apprécier pleinement la valeur des travaux entrepris pour assurer la sécurité des randonneurs.
Avant de nous pencher sur l’escalier lui-même, examinons ce qui reste comme trace de ce qui était indiqué à ceux et celles qui voulaient participer à sa construction.
Vue aérienne sur la vallée, avec au centre Le Chalaux et, à gauche, l’escalier dissimulé par la végétation, descendant vers le ruisseau.
Ci-dessous, l’escalier en question, désormais sécurisé grâce à une main courante assurant son utilisation en toute sécurité.
Passage de la main courante à travers un tronc d’arbre encore en bonne santé. Si, si !!
Ci-dessous, la partie de l’escalier située sur le versant le plus escarpé, donnant sur la voie du Tacot.
Vue d’ensemble de cette partie de l’escalier et on distingue parfaitement la main courante.
Si les contremarches sont constituées en grande partie de troncs d’arbres, les marches elles-mêmes sont principalement composées de cailloux provenant du ballast de la voie du Tacot, qui ont roulé avec le temps sur la partie inclinée du pont/tunnel.
Un pieu percé où passe la main courante assure la montée et la descente de l’escalier.
La partie moins raide de l’escalier, équipée d’une main courante, offre un déplacement en toute sécurité.
Le pieu marquant la fin de la main courante, avec en contrebas Le Chalaux.
Il ne reste plus aux randonneurs de la voie du Tacot qu’à emprunter cet escalier pour découvrir le bas de l’aqueduc. Nous espérons qu’ils prendront autant de plaisir à contempler la beauté de cet endroit que ceux qui ont contribué à sa construction en ont éprouvé en participant à ce projet.
Une journée particulière dans la création d’un escalier dans le Morvan
C’était une journée d’octobre dans le Morvan, avec vous vous en doutez une humidité présente partout. Bref, la pluie était là et envahissante. Mais une telle météo n’a pas découragé celles et ceux qui, ce mercredi 25 octobre 2023, ont répondu présent pour construire un escalier. Et pas n’importe où, puisqu’il s’est s’agit de construire des marches permettant d’accéder au bas de l’aqueduc ou coule Le Chalaux. Il est situé entre Queuzon et la gare du même nom.
Sur une pente d’environ 30 degrés, si ce n’est plus, l’enjeu était de taille. Mais le courage, la bonne humeur aussi comme l’intelligence de savoir utiliser les matériaux de la nature, ont permis de concrétiser ce projet en seulement une journée. Ce court reportage photographique, va vous permettre de vivre, je l’espère cette journée ayant permis d’avancer dans le projet du chemin du Tacot.
Avant de continuer plus avant, voici tous les bénévoles qui ont voulu que le projet de cet escalier aboutisse.
Oui, c’était la pause café, même les chiens ont apprécié ce moment de convivialité.
Pour ce type de projet, le principal besoin est entre autres du bois. Car comment faire des marches si ce n’est avec des morceaux de bois fendu, utilisés comme contre-marche.
Ensuite, il faut des piquets là encore élaborés à partir du bois. Et il faut les rendre pointu pour qu’ils puissent s’enfoncer rapidement dans le sol.
On a les contre-marches et les piquets, il faut ensuite une barre à mine plus une masse. Celle-ci va servir à enfoncer la barre à mine pour faire le trou puis ensuite pour enfoncer le piquet. Quand on a ces paramètres en tête, il s’agit de se lancer dans la réalisation de cet escalier.
Pour finir, les pierres comme la terre vont servir à faire la marche.
Ce qui est encore ici qu’une pente sera portée une marche de l’escalier. Mais pour l’instant cela glisse encore pas mal.
On commence par désherber la partie où sera créé l’escalier. Il pleut et la gadoue est présente partout, et on a encore du mal à se déplacer.
Pour descendre, une main-courante a été posée. Mais il s’agit de bien se tenir.
Surtout, surtout, ne pas taper sur les doigts de celui qui tient la barre à mine.
On a enfoncé mais il s’agit maintenant de sortir la barre à mine et parfois il faut être maousse costaud.
Cela monte doucement et on constate qu’on est plus penché qu’autre chose.
Oui, on peut être heureux du travail bien fait.
C’est ce qui s’appelle être penché sur son travail.
Oui, c’est un peu un moment de bonheur. comme de rire aussi…….
Ah tient, on surveille les travaux. On ne sait jamais ! Car ils s’y connaissent en trous.
Oui, oui, le travail est bien fait.
Alors, comment fait-on maintenant ? On l’ajoute ou cette marche ?
On vient de couper un arbre qui va servir de support pour l’escalier et déjà on réfléchit ou le positionner.
Surtout ne pas couper le cordage.
On transporte l’arbre qui va servir à l’élaboration de l’escalier.
Voilà, il va être positionné.
Il est maintenant positionné et va permettre de finir l’escalier.
On creuse un peu le début de la pente pour qu’il puisse bien se positionner et on le fixe.
Maintenant, on attaque la partie la plus pentue de l’escalier.
Please, surtout pas sur les doigts,
Voilà, il est terminé. Bien sûr, il va être fignolé, mais le plus gros est fait. Puisque vous êtes allé jusqu’au bout, voici pour vous une vidéo de la montée des marches.
Par Laurent Dubourg, octobre 2023
Le chemin du Tacot continue de s’améliorer
Dans le feuilleton presque hebdomadaire de la mise en état du chemin du Tacot entre Ouroux-en-Morvan et Montsauches les Settons, il y a l’abattage d’arbres. Pas question de tronçonner à tout va, mais simplement de le faire de manière raisonnée et donc réfléchir à ceux qui doivent être abattus. Car même si aujourd’hui le chemin du Tacot est accessible aux randonneurs, il reste des feuillus gênant la progression d’éventuels véhicules de secours, comme de ceux permettant l’entretien de ce parcours. Car on ne transporte pas une tronçonneuse et autres outillage à dos d’homme. Le modernisme permet l’usage des 4×4, il faut donc qu’ils puissent circuler de manière à ne pas être endommagés comme ne pas abîmer les abords du chemin du Tacot.
Parmi les personnes qui ont à cœur de rendre praticable le chemin du Tacot, nous avons deux spécialistes de l’abattage d’arbre forestier. Je veux bien sûr parler de Jean-Jacques et Jean-Paul. L’un comme l’autre connaissent les gestes à effectuer autant dans la coupe d’un arbre que la sécurité à assurer aux alentours. Qu’il soit centenaire ou âgé de quelques années, un végétal peut être dangereux pour l’humain. Pouvant parfois entraîner la mort de ceux qui sont aux alentours.
Mais ce mercredi 18 octobre 2023, c’est un tracteur qui va abattre un feuillu. La raison étant qu’en cas de coupe, il restera les racines et la partie basse non coupée. Comme il s’agit de permettre le passage de véhicules, pas question de gêner la circulation. Auparavant, Jean-Paul a recherché le meilleur emplacement pour pousser avec la pelle du tracteur, le feuillu. La suite, en image…..
Sur l’image ci-dessus, le chêne qui va être enlevé. Même si cela ne se voit pas sur la photographie, le passage est étroit.
Sous la surveillance de Michel, chef de gare titulaire de la ligne du Tacot, Jean-Paul positionne la pelle. Et il pousse …..
Le rédacteur de ces lignes, voulait prendre une photographie lorsque l’arbre s’abat. Mais….. il dû plutôt courir car le feuillu avait une envie fâcheuse à vouloir lui caresser le crâne.
C’est fait. L’arbre est déraciné, il suffit maintenant de le débiter.
On coupe, on coupe, on coupe. Si Jean-Paul emploi une tronçonneuse à moteur thermique, Michel affectionne tout particulièrement une tronçonneuse électrique.
On rebouche quelques trous tandis qu’un inspecteur canin s’assure que tout cela a été bien effectué dans les règles.
Mais la matinée n’était pas finie. Ainsi, un prochain chantier prévu aux vacances de la Toussaint a été inspecté pour connaître exactement les besoins tant en matériels qu’humain. Bien sûr, cela sera l’occasion d’un prochain article.
Par Laurent Dubourg, octobre 2023
Le chemin du Tacot se finalise
Le chemin du tacot, le fameux chemin du Tacot, entre Ouroux-en-Morvan et Montsauche-les-Settons se finalise. Débuté en avril 2022, le voilà qu’il se termine. Après l’arrachage, le tronçonnage et autres efforts pour le rendre praticable aux randonneurs, il fallait le baliser. Mais de la meilleure manière qu’il puisse l’être, afin de rendre agréable ce parcours de dix kilomètres pour celles et ceux l’empruntant.
Pour cela, il a été fait appel à l’entreprise Route Ouest située à Ouroux-en-Morvan, qui a conçu les différents panneaux que l’on retrouve maintenant tout le long du parcours. Positionnés selon les initiateurs de ce projet afin de permettre d’informer au mieux les randonneurs, ils pourront au vu d’éventuels remontées des utilisateurs être déplacés.
Quand on démarre un projet, on sait que ce sont les derniers détails qui prennent le plus de temps. Ainsi débuté à la mi-septembre, ce n’est que dans les premiers jours d’octobre, que tous les panneaux de signalisations ont été posés. Et ils sont nombreux . Mais que vous partiez d’Ouroux ou de Montsauche, le randonneur trouvera un panneau assez complet détaillant les dix kilomètres.
Le panneau d’information au départ d’Ouroux-en-Morvan, positionné à la salle des fêtes.
D’autres panneaux bien positionnés indique le chemin du Tacot, comme on le constate ici.
De même, à certains passages barriérés, une signalétique a été placée pour prévenir le passage fréquent de bovins. Car tout au long de ces dix kilomètres, ils vont être présents afin de regarder passer les randonneurs, remplaçant ce qui hier était le Tacot du Morvan.
Une vache peut en cacher une autre ; – )
On finalise donc, mais on fignole aussi puisque le 11 octobre le montsauchois Jean Pierre Girard adjoint à la mairie de Montsauche était présent sur la route reliant Ouroux-en-Morvan. En compagnie d’un employée de la mairie qui conduisait une pelle mécanique, il a assisté avec troix ourouxois accro au Tacot, à l’élargissement et remise en état d’une partie du chemin du Tacot.
Avant le passage du tracto pelle
Après le passage du tracto-pelle
Les manœuvres sont surveillées !!
Qui a dit que cela était facile de rendre le chemin du Tacot praticable ? Il faut en effet une certaine dextérité dans le maniement de l’appareil.
Il ne vous reste plus qu’à emprunter le chemin du Tacot qui devrait à n’en pas douter, vous faire découvrir une autre facette Morvan.
Par Laurent Dubourg, octobre 2023
Des géants sur le chemin du Tacot
Ce sont des géants qui se sont retrouvés sur le chemin du Tacot dans la première semaine de juin 2023. Il s’agissait plus exactement d’engins d’acier que l’on trouve plus communément dans l’emploi du BTP. Et pendant quelques jours, ils ont remis à plat, comme créé des tranchées pour l’écoulement de pluie. Tout cela sur cette portion de l’ancienne ligne du Tacot.
Conduit par les frères Thenin de l’entreprise du même nom sis à Corancy, bulldozer, pelle mécanique et autres engins du même tonneau, ont aussi aplani, déraciné comme permis une meilleure circulation des eaux de pluies. Tout cela en trois jours. Du côté du Plessis, quelques traverses de chemin de fer ont même été mises à jour. Si à l’occasion, vous rencontrez Jean-Paul Berlot, demandez lui de vous présenter le fantôme de la voie ferrée. Si, si il existe. Est-ce un ancien chef de gare, ou simplement un garde barrière ? Chacun se fera son opinion !
Par Laurent Dubourg, juin 2023